Sécurité routière: Nice à la chasse des deux-roues bruyants

On a pu constater il y a quelques temps, avec le rapport publié par Bruitparif, que les bruits gênants sont omniprésents dans les grandes villes (en particulier à Paris) et que le fléau ne cesse de se développer. Ils peuvent entrainer dans le pire des cas, des troubles du comportement, du sommeil et de l'humeur et parfois même conduire à la dépression. Et c'est donc une guerre ouverte qui a été déclarée par les autorités au bruit excessif (d'où le CT entre autres pour les 50 cm3 et leurs pots non homologués).

Les policiers de Nice ont bien reçu le message et se sont lancé dans 19 opérations coup de poing dans toute la ville pour contrôler le bruit des véhicules. En plein été, il est difficile de ne pas ouvrir les fenêtres pour laisser entrer la fraîcheur de la nuit chez soi. En parallèle, bon nombre d'habitants se font réveiller par les deux-roues qui passent (il faut savoir qu'un seul véhicule peut sur son trajet faire sursauter toute une ville endormie).

En quelques semaines seulement, 170 deux-roues en tout genre ont été immobilisés. Véronique Paquis, adjointe à la recherche et au développement durable de la ville explique qu'avec l'aide des habitants, ils ont pu recenser les plus gros points noirs et installer les dispositifs nécessaires.

Armée d'un sonomètre, la police établit si le deux-roues contrôlé respecte le nombre de décibels indiqué sur sa carte grise, si ce n'est pas le cas deux possibilités : 45 euros pour le premier PV avec une obligation de changer de pot d'échappement (présentation en commissariat), si c'est une récidive, l'amende grimpe à 90 euros et la confiscation du véhicule. Coup dur pour le propriétaire qui repart à pied.

Les responsables de la ville de Nice préviennent qu'il y aura encore bien d'autres contrôles sur tout le mois d'Août : « Il faut savoir qu'un seul scooter qui circule avec un pot trafiqué à 3 heures du matin peut réveiller toute la ville » signale Véronique Paquis.

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