
La tension politique entre l'Argentine et l'Espagne cristallisée autour de la nationalisation du pétrolier YPF jusque là propriétaire de Repsol, aura eu raison des ambitions d'un Grand Prix dans cette contrée d'Amérique du Sud.
La tension politique entre l'Argentine et l'Espagne cristallisée autour de la nationalisation du pétrolier YPF jusque là propriétaire de Repsol, aura eu raison des ambitions d'un Grand Prix dans cette contrée d'Amérique du Sud.
Le championnat du monde de Formule 1 va bientôt connaître son épilogue dans un Grand Prix du Brésil qui va devoir séparer un Sebastian Vettel sur une Red Bull Renault et un Fernando Alonso sur la Ferrari.
A l'exception de l'élaboration d'un calendrier obstinément marqué par l'inscription de quatre Grands Prix dans son fief d'Espagne, la Dorna a compris que son championnat avait une vocation mondiale. Un paramètre qu'elle a décidé de matérialiser dans la constitution de l'ensemble de son plateau, du Moto 3 à l'élite en passant par le Moto 2.
La rumeur avait vu juste du côté de Valence. Des coulisses qui prédisaient le dernier Grand Prix de la saison comme aussi l'ultime d'un Filippo Preziosi à son poste d'ingénieur des Desmosedici et de General Manager de Ducati Corse. Une tendance synonyme de monter en puissance de la maison Audi à présent chez elle à Borgo Panigale.
La voilà cette fameuse Honda qui va dépoussiérer le concept du compétition-client. Une machine qui va aussi offrir à des collectionneurs et aux passionnés fortunés l'opportunité de bourses délier pour un missile qui va mettre tout le monde d'accord dans le monde des sportives.
L'Espagne est peut être bénie des Dieux, en ayant, à la Dorna, des compatriotes à la fibre patriotique si sensible qu'elle est la résidence principale du Moto GP. Mais elle n'est pas bénie des cieux. Et au-delà des Pyrénées, comme ailleurs, lorsque l'automne prend logiquement ses quartiers, c'est avec son cortège de nuages et de précipitations.
C'est à croire qu'en ce moment, pour tenir la vedette en Moto GP, il faut parler de sa future retraite. Une mode peut être lancée par Casey Stoner, parti jeune et en pleine gloire du paddock des Grands Prix. Dans la foulée, Jorge Lorenzo a annoncé qu'il ne ferait pas plus de quatre ou cinq saisons avant de pouvoir jouir des joies de la vie.
Stefan Bradl est d'ores et déjà rassuré. Il n'aura pas à souffrir, quoi qu'il arrive, de l'installation de Marc Marquez au sein du HRC. Celui qui avait été son challenger pour le titre mondial de Moto 2 en 2011 est déjà très attendu en Moto GP, au point qu'il peut à lui seul contrarier quelques plans de carrière au sein des teams satellites du blason ailé.
On ne sait pas si c'est la conséquence d'avoir côtoyé de près un Ben Spies qui portait un heaume frappé du trigramme qui brille surtout sur le marché nord américain, mais le résultat est là. Le groupe Nolan et le désormais double champion du monde du Moto GP Jorge Lorenzo ne seront plus alliés en 2013 lors de la prochaine saison des Grands Prix.
A peine les lampions de la campagne 2012 sont ils refroidis que se mettent déjà en placé à Valence les éléments pour la saison 2013. Premier de cordées, un Valentino Rossi radieux de réintégrer les rangs de l'usine Yamaha après un calvaire de deux ans subi chez Ducati.
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