La rumeur courrait depuis la fin de la semaine dernière. C'est maintenant une annonce officielle. La circulation des deux-roues entre deux files de voitures va être expérimentée. Un décret sur le sujet est paru samedi au Journal officiel. Il autorise la manœuvre dans certaines conditions et dans certains départements.
C'est les fêtes de Noël et avec elle, la surabondance de nourriture, de gras et bien trop souvent d'alcool. Et comme chaque années, beaucoup repartiront par la route n'ayant pas forcement conscience du danger qu'il représente pour eux et pour ceux qui partageront le même véhicule, et parce que le « t'inquiète, je maîtrise » ne sert plus à grand-chose une fois dans un talus ou contre un arbre.
D'après nos confrères de Moto Mag, la circulation inter-files serait imminente, entrant dans une phase expérimentale. Un projet d'arrêté rédigé par le ministère de l'Intérieur serait en rédaction (avec une publication imminente) selon les affirmations de nos confrères de Moto Mag.
Les chiffres de la mortalité routière ne cessent d'augmenter. Le bilan du mois de novembre est tombé avec 290 personnes tuées sur les routes françaises contre 280 à la même période l'année dernière, soit une hausse de 3,6%.
L'interdiction de circulation des véhicules anciens dans la capitale commence à se préciser. En effet, malgré la mobilisation entre autre de la FFMC, la mairie de Paris semble décidée à mettre en place le 1er Juillet prochain l'interdiction pure et simple de la circulation des deux-roues immatriculés avant la 1er juin 2000.
C'est un peu un paradoxe, mais nos politiciens n'en sont plus à un près. Paris accueille une conférence sur le climat sous haute tension, que ce soit à cause de la thématique ou du fait de la conjoncture sécuritaire sensible.
Jusque-là, pour se faire dépister par les forces de l'ordre pour l'alcool, il fallait qu'elles aient en poche une réquisition du Procureur de la République où que l'on ait commis une infraction prévoyant ce type de vérification. Pour la recherche de produits stupéfiants dans l'organisme, il fallait avoir été impliqué dans un accident corporel de la circulation.
L'idée n'est pas neuve mais elle est toujours salvatrice et mérite d'être relayée à satiété. Il n'a échappé à aucun usager de la route que l'état des voies de circulation s'est sérieusement dégradé ces dernières années.
L'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) annonce une nouvelle hausse de la mortalité… une hausse à relativiser néanmoins.
Pour la sécurité routière, en dehors du radar point de salut. Alors que les défauts de permis font florès, que la conduite addictive atteint des sommets et que la somnolence n'est pas pour rien dans la mortalité routière, nos dirigeants, plutôt que de réfléchir sur des contrôles humains, multiplient les opportunités des sanctions automatiques.
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