C'est certainement moins fun que d'être invité aux 20 ans du Monster ou moins ludique que souffler les bougies des 30 ans de la K 1300, mais participer à la célébration des 40 ans de la sécurité routière c'est la garantie d'entrer dans une intense réflexion.
Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, a reçu en date du 7 décembre le très attendu rapport du préfet Régis Guyot concerant la circulation des deux-roues motorisés entre les files dans les embouteillages. « Légaliser pour enseigner et pour cadrer une pratique avérée, tel est l'objet de ce rapport officiel sur la circulation en interfiles pour les deux et trois-roues motorisés.
À une vie d'écart cela s'est joué pour ce mois de novembre 2012. La mortalité sur les routes est restée stable. 297 morts cette année contre 296 sur la même période en 2011, ce qui fait une augmentation de 0,4 %. Le pourcentage de personnes blessées est aussi en augmentation de 2,6 %, soit 6 610 personnes blessées en novembre 2012 contre 6 440 en novembre 201.
12. 096. 911. C'est le conséquent chiffre du jour et il traduit le nombre de points retirés en 2011 sur la totalité des permis de conduire recensés dans notre verte contrée. Un bilan qui traduit une inflation de 19,3% par rapport à une année 2010 qui était déjà considérée comme prolifique en la matière.
Pour son retour sur le devant de la scène, l'identité pluridisciplinaire revenue des limbes appelée Conseil National de la Sécurité Routière ne s'en est pas si mal sorti. Renvoyant aux calendes grecques l'imposition des brassards jaunes aux motards, poussant vers la sortie la mise en place d'éthylotest dans les véhicules, il a, par ces deux initiatives, rassuré sur le bon sens de ses intentions.
C'est un retour décidément fracassant sur le devant de la scène que nous joue le conseil national de sécurité routière. En sommeil depuis 2008 et tombé en désuétude au profit d'une pensée unique conjuguée au sein du répressif ministère de l'Intérieur, cet organisme rassemblant diverses sensibilités a été sorti de sa léthargie.
La question ainsi posée vaut tout autant pour l'objet qui est emballé que pour les acteurs de cette démarche. Des policiers qui s'affirment comme exaspérés par une course aux chiffres demandée et qui semble perdurer, résistant au temps et aux tendances politiques. Que voit-on ?
Il a progressivement sombré dans l'anonymat et il n'était plus loin de représenter une instance tombée en désuétude. Mais le voilà sorti des oubliettes et du chapeau d'un gouvernement qui s'est rappelé de son existence, datant d'un décret de 2001. De quoi s'agit-il ?
Depuis 2003, la mise en place de nouveaux radars automatiques est devenue coutume chaque année. Et bien il aura fallu 10 ans et un nouveau gouvernement pour changer la donne. En effet, en 2013, il n'y aura pas d'installation de nouvelle cabine sur la route.
Il ne s'agit que pour le moment que d'un cas isolé, mais il pourrait s'avérer vrai dans beaucoup d'endroits au final quand on y réfléchit. À Brunoy sur la N6 (Essonne), l'installation d'un radar de feu rouge a provoqué plus d'accidents depuis son installation que sur les années d'avant où il n'y en avait pas.
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