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2. Essai - Ducati Streetfighter : Sensations pures

Essai - Ducati Streetfighter : Sportive roadsterisée...

Dans cette version standard et avec ce coloris blanc nacré (disponible aussi en rouge), la Ducati Streetfighter se sépare de quelques apparats haut de gamme qui font que la version S soit affichée à un tarif peut être élitiste…


Ici, l'ensemble fourche avant - amortisseur arrière Ohlïns est remplacé par un ensemble Showa, les jantes Marchesini à 5 doubles branches par des jantes classiques à 10 bâtons, et les magnifiques protections carbone laissent leur place à du plastique noir mate (snif…). Ca c'est pour ce qui se voit au premier coup d'œil.


Dans le registre des choses invisibles, l'acquisition de données (DDA) et le contrôle de traction Ducati (DTC) sont aux abonnés absents et on note une prise de poids de deux petits kilos sur la balance. Elle culmine désormais à 169 kilos au lieu des 167 kilos de la version S.


Ville 1 – 0 Streetfighter

Pour prendre place sur l'Italienne, il faut lever bien haut sa jambe et venir poser son séant sur une selle perchée à 840 mm du sol. Il est maintenant temps de mettre en action le L-twin de Borgo Panigale. Les premiers mètres consommés, il faut se rendre à l'évidence. On est loin de l'aisance de la Honda CB 1000R.


La première chose qui interpelle, c'est la lourdeur du train avant (amortisseur de direction trop raide !?) et le faible rayon de braquage. Pour trouver des routes roulantes, un passage par la ville est obligatoire. Le premier constat est simple et évident. Le bouilleur de la Streetfighter n'aime pas la ville et les évolutions sous 3 500 trs/min. Pour contrer la rudesse du bloc moteur, il faudra jouer de l'embrayage. A noter que ce dernier est réglable par vis micrométrique au même titre que le levier de frein. Indispensable pour avoir un bon feeling.

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Essai - Ducati Streetfighter : Sportive roadsterisée...


Au niveau des commodos, c'est simple et efficace. Toutes les commandes tombent parfaitement sous les doigts et les informations disponibles sur le bloc compteur (très complet et parfaitement lisible) se gèrent avec le pouce gauche. Seul petit souci, le manque de sensation pour la commande des clignotants. Sachant que le phénomène sera emplifié avec les gants hiver.


Dès les plus basses vitesses, la lourdeur rencontrée au niveau du train avant s'estompe gentiment et l'on apprivoise ainsi la Streetfighter au fur et à mesure que l'on s'éloigne des centres-villes. Maintenant que l'horizon est aussi dégagé que ces dernières journées du mois d'Octobre, on va enfin pouvoir tirer sur la gachette à tirage rapide…


Tractor pulling…

C'est surtout sur les grands axes bien roulants que la Ducati Streetfighter s'exprime à sa juste valeur. Si le confort de selle est plus sympathique qu'il n'y paraît, il n'en est pas de même pour l'amortissement qui s'est révélé raide sur notre machine d'essai. Mes 62 kilos avait peine à brusquer l'amortisseur arrière Showa. Note pour plus tard… manger !!


Essai - Ducati Streetfighter : Sportive roadsterisée...


Contrairement au premier ressenti, le train avant est ici léger et le placement de la machine se fait avec aisance. Veillez toute fois à ne pas faire d'excès de zèle puisque la Streetfighter est vive comme une gazelle et répond à la moindre de vos injonctions. Si elles sont bien réfléchies, RAS mais si c'est brouillon dans votre tête, gare à vous. Tout cela pour dire que cette machine ne s'adresse pas au premier motard venu, à peine descendu de son Er-6n de moto école...


Une fois sur des routes bien pensées pour l'usage de ce missile, on prend plaisir à évoluer dans la plage de régime située entre 4000 trs/min et le rupteur qui, pour le coup, intervient presque trop top et se manifeste par deux lumières rouge sur le tableau de bord. C'est vrai qu'on aimerait bien que l'essorage dure bien plus longtemps tellement c'est bon. D'autant plus que les deux mégaphones positionnés à droite distillent une bande son riche et frissonnante.


Essai - Ducati Streetfighter : Sportive roadsterisée...


Commun à la version S et à la version standard, le freinage assure à max. Deux disques de 330 mm de diamètre pincés par des étriers Brembo monoblocs à fixation radiale combinent à la perfection puissance et «dosabilité». A noter en plus que la belle ne se relève pas sur les freinages sur l'angle ce qui nous donne une machine facile à corriger avec doigté…


Sur le circuit autoroutier Français - profitons-en tant que c'est encore limité à 130 km/h - la Streetfighter n'est pas à son aise. En plus de prendre du vent plein les dents (normal), l'étagement de la boite de vitesse à 6 rapports n'est pas des plus approprié. En effet, pour éviter que cela cogne, il faut être à des vitesses prohibées par la maréchaussée...


Essai - Ducati Streetfighter : Sportive roadsterisée...


Bref moment de repos utile pour jeter un œil dans le rétro à la recherche des copains laissés sur le carreau après avoir tiré le quatrième rapport. Mis à part le fait qu'ils sont loins derrière à l'agonie, la rétrovision est excellente. Le réglage se fait par la simple manipulation des miroirs. Aucune vibration parasite n'est à noter et mes coudes, aussi mignons soient-ils, ne gênent en rien la vision.


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