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Essai Victory Octane 2016 : soft et discrète

Dans Moto / Nouveauté

Pauline Rachwal

Essai Victory Octane 2016 : soft et discrète

Exit la base identique sur toute la gamme, Victory évolue et propose un tout nouveau modèle, inédit cette fois... Enfin presque puisque né du projet 156 et de la base de la sublime Indian Scout, le nouveau moteur 1200 de la marque vient de s'implanter et s'appelle l'Octane. Nous avons donc profité de la période estivale pour prendre en main ce nouveau bébé.


À l'époque, nous avions été séduits par sa comparse Scout. C'est donc non sans une pointe d'impatience que nous sommes arrivés chez Polaris. Les conditions d'essais ont été particulièrement bonnes avec des températures idéales, des routes de montagne plutôt désertes et pas une goutte de pluie. Il ne sera donc pas possible de faire un retour sur route mouillée.


Avant de faire le tour plus en détails de la moto, la première chose qui frappe une fois sous les yeux est son gabarit. Malgré les photos constructeurs qui la montrent énorme, elle est plutôt compacte et très, mais alors très basse… 658 mm de hauteur de selle pour laisser le champ libre à n'importe quel type de gabarit. La deuxième chose : sa discrétion. Bien que les lignes soient harmonieuses, un look travaillé et une volonté de faire une machine badass, l'Octane passe vraiment inaperçue. Son unique coloris gris satiné ne doit pas être étranger au phénomène sans compter la disparition totale des chromes


Mais là où le reste de la gamme ameute l'ensemble des regards, la dernière née sait rester discrète. Ni un point fort, ni un point faible, l'Octane est jolie et se suffit largement à elle-même et n'a pas besoin d'artifice piqué sur le catalogue d'accessoires.


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Essai Victory Octane 2016 : soft et discrète


Plus en détail, l'assemblage est propre et les matériaux soignés. Il faudra aller chercher dans les détails les défauts. Et même ici, il s'agit plus de conception que de réalisation, comme la très longue tige de sélecteur. Si esthétiquement, cela ne choque pas vraiment, on peut se poser la question de la résistance en cas de chute, car ce sera la première chose qui touchera. Tout comme l'énorme cache-radiateur qui ne sera au final qu'une affaire de goût. La peinture semble résistante et ne marque pas dès que l'on pose un doigt dessus. On apprécie l'intégration du compteur avec la bulle dont le plastique brillant noir fait un rappel des coloris du moteur. Notre version d'essai est équipée de pots d'échappement adaptatifs qui donneront une sonorité toute particulière au moulin.


Qu'on se le dise, la Victory Octane est une version revisitée de l'Indian Scout. En gros, on prend le meilleur des deux marques pour en faire un modèle à succès. À la base, un bicylindre en V ouvert à 60° de 1 179 cm3 développant 104 chevaux. Une légère augmentation de cylindrée, qui part surtout sur l'optimisation du moulin actuel et l'annonce des 10,3 Da.Nm à 6 000 tr/min fait déjà saliver. Idem côté partie cycle, je craignais un peu retrouver le large cadre de Victory qui vient à frotter avant même les cale-pieds, mais il n'en est rien. Plus étroit et taillé pour une meilleure stabilité en courbe, on ne sera plus en crainte de frotter… Enfin presque, les larges cale-pieds nous rappellent qu'on est bien sur un custom malgré les 32° d'inclinaison annoncée. Mais pour le moment, seul le roulage pourra nous le dire.


Essai Victory Octane 2016 : soft et discrète


Sur les agréments, on reste dans l'essentiel. Inutile de compter sur une liste d'assistance longue comme le bras, puisqu'il n'y en a pas hormis l'ABS. Le compteur unique dispose d'un petit écran numérique qui affiche, le trip total, un trip pareil, un compte-tours, une horloge, un indicateur de rapport engagé. L'Octane ne dispose pas de jauge d'essence et le compteur de vitesse se définie plutôt bizarrement. Le 0 à 120 km/h tient les trois-quarts du cadran, le dernier quart plafonnant à 200 km est quasiment illisible. Ça donne d'ailleurs lieu à la sensation d'aller super vite en roulant à 90 km/h ! Le reste des comodos est sans fioriture, un seul bouton côté arrière gauche pour naviguer dans le menu. Aucun réglage n'est permis sur les leviers ou encore les suspensions avant.


La selle se retire avec une vis, mais ne dispose d'aucune place dessous, donc aucun moyen de ranger le gilet jaune.


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