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Interview de Francis Semence : président du Troféo Rosso: l'organisation et l'avenir...

Dans Moto / Loisirs

Jean Jacques Cholot

Interview de Francis Semence : président du Troféo Rosso: l'organisation et l'avenir...

Bonjour Francis ; peux-tu te présenter en quelques mots ?


Bonjour. Donc je m'appelle Francis Semence. J'ai attrapé le virus de la moto sur une mobylette à l'âge de 14 ans. Je suis tombé dans la moto italienne en 1982, et je ne l'ai plus quitté depuis. Je me suis mis à la piste il y a une dizaine d'années, donc en 2000 avec une Guzzi. J'ai fait deux ans de démos puis trois ans en challenge Pro-Classic toujours sur une Guzzi. Ensuite, un accident en course assez sérieux m'a contraint à arrêter la compétition, ce qui fait que je suis revenu aux démos. Aux cours de mes sorties sur circuits, j'ai fait la connaissance de quelques énergumènes avec qui nous avons eu l'idée de créer une manif type démonstration de moto réservée principalement aux machines italiennes. C'était en 2001 et nous avons organisé notre premier Troféo en 2002.


C'était à quelle occasion ?


C'était au cours des « trophées Coluche » à Carole, puis, avec des copains, nous avons fait un stage de pilotage. Pour faire un peu de pub pour notre Troféo, étant donné que nous sommes partis de rien, nous avons participé à Moto Salon fin 2001 et aux Coupes Moto Légende en 2002.


Et aujourd'hui, l'organisation, c'est combien de personnes ?

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Au cœur de l'organisation même, on est une vingtaine de personnes, et parmi ces 20 personnes, il y a des gens qui font parti des bureaux des clubs de motos italiennes nationaux. Ensuite, on recrute des bénévoles par les clubs et donc, cette année, on a à peu près 120 volontaires dont les 20 organisateurs.


Et au niveau des participants ?


Nous sommes environ à 360 participants sans compter les bénévoles qui peuvent rouler. On a une soixantaine d'organisateurs qui roulent.


Interview de Francis Semence : président du Troféo Rosso: l'organisation et l'avenir...


Au point de vue public, vous attendaient à peu près combien de spectateurs ?


On se base en gros sur 1800 personnes réparties sur le week-end, mais c'est très difficile à chiffrer car une des bases des «Troféo Rosso » est de faire l'entrée gratuite. Du coup, ce n'est pas facile de savoir exactement le nombre de personnes présentes.


La législation est de plus en plus draconienne quant à l'organisation de manifestations liées aux sports mécaniques. Qu'en est-il pour les « Troféo Rosso » ?


Ça se passe assez bien car on travaille beaucoup avec les gens du circuit du Vigeant. Progressivement, nous instaurons les contraintes qui sont imposées au circuit comme par exemple la limite de bruit qui, ici, est de 102 dB. On a fait des mesures sur les motos les plus bruyantes de façon à inciter les gens à faire quelques modifications et aujourd'hui, on n'a pas de machines dépassant la limite et on arrive à se tenir dans la réglementation qui nous est demandée.


Après, effectivement, la difficulté est de respecter toute la réglementation qui nous est demandée et qui tourne autour de ce type d'évènement. J'utilise volontairement le terme d'évènement puisque légalement, il existe deux types de rassemblement : les concentrations comme les Trofeo Rosso qui regroupent moins de 400 participants, et les manifestations de plus de 400 participants qui ont une réglementation plus draconienne. Donc nous essayons d'échapper à ça en limitant le nombre d'inscrits.


OK. Donc là, c'est la 9ème édition, quels sont les projets pour le dixième anniversaire ?


On a beaucoup de projets basés principalement sur un week-end de trois jours avec une endurance et aussi une ouverture pour les gens qui roulent en motos non italiennes. Aujourd'hui, rien n'est arrêté définitivement. On va essayer de faire plaisir à un maximum de participants et d'accompagnants. Au cours de cette neuvième édition, nous faisons un sondage pour recueillir l'avis des personnes présentes ce week-end.


Au niveau de l'endurance, vous vous orientez vers quel type d'organisation ?


Les contraintes administratives font que l'on ne peut pas s'orienter vers une épreuve chronométrée avec un classement, donc si on fait une endurance, ce sera obligatoirement sans.


Les prochains rendez-vous du Troféo Rosso ?


On espère tout simplement que les Troféo durent encore longtemps même si les membres principaux de l'organisation changent de temps en temps. Nous souhaitons garder les bases, c'est-à-dire l'organisation d'un week-end de roulage pour motos italiennes avec gratuité de l'accès pour le public.


OK. Merci Francis et bon week-end.


Merci.


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