L’électrique pour un futur plus propre... à nuancer...

Dans une poignée d'année, il ne sera plus possible d'acheter une voiture thermique en Europe. Les transports sont perçus comme une des causes majeures du réchauffement climatique. Selon l'AEE (Agence Européenne de l'Environnement) 21 % des émissions totales de CO2 dans l'Union Européenne sont à mettre au crédit des transports routiers. L'électrique semble être la meilleure solution actuelle malgré les centrales nucléaires qui ne sont plus tout à fait jeunes, sans parler des centrales au charbon, au gaz ou encore au pétrole qui, certes produisent de l'électricité mais sont également généreuses côté émissions polluantes, CO2 inclus. Selon Amnistie International, l'électrique n'est pas si politiquement correct que ça : enfants exploités pour extraire les précieux minerais indispensables aux batteries lithium-ion, utilisation d'agents toxiques et leurs incidences sur les cours d'eau, exploitation minière hauturière déversant des éléments toxiques à grande échelle… bref pas toujours si écolo que ça l'électrique…

Dans une décennie les voitures à propulsion thermique devraient laisser leur place à leurs homologues électriques. Finies les ventes de nouvelles voitures au Danemark, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse, en Inde, en Israël d'ici 2030, 2040 pour la France, la Chine et le Royaume-Uni… on parle ici de voiture mais ne nous y trompons pas la moto suivra le même chemin...