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Lagos (Nigeria) : l'enfer depuis l'interdiction des taxis-motos et tricycles

Dans Moto / Pratique

Olivier Cottrel

Depuis l’interdiction des taxis-motos à Lagos, la circulation est devenue « un enfer » selon les habitants de la capitale économique du Nigeria. Attente interminable pour avoir un bus, marée de piétons, embouteillages monstres, se déplacer dans la ville est un vrai parcours du combattant.

La circulation à Lagos n'est plus tenable.
La circulation à Lagos n'est plus tenable.

La mesure ne date que de quelques jours seulement, mais déjà les habitants de Lagos (Nigeria) semblent au bord de la crise de nerfs. Depuis l'interdiction des taxis-motos et des tricycles dans la capitale économique du Nigeria, y circuler et se rendre au travail est devenu infernal pour les Lagosiens. Se déplacer à Lagos en temps normal est déjà un casse-tête : « ça vous donne la migraine, c'est stressant, mais là, c'est vraiment devenu un enfer ! », témoigne Bosse, une femme de ménage qui attend son bus au milieu d’un quartier populaire de Lagos. Même discours pour Ayobayo Babade, agent immobilier : « Quand l'interdiction a commencé, j'ai passé 7 heures sur la route. Le lendemain j'ai passé presque 9 heures dans les embouteillages ».

Le nouveau gouverneur de Lagos, Babajide Sanwo-Olu, a ainsi décrété l'interdiction des deux et trois roues depuis le 1er février. Problème, sans autre solution immédiate la mégalopole de plus de 20 millions d'habitants se retrouve saturée de piétons et de voitures. Le système de transports publics, peu développé à Lagos (à peine 3 % de la mobilité quotidienne, selon une étude de la Fondation Brenthurst en 2019), ne permet aucunement d’absorber ce trafic que les « Kéké » (tricycles à moteur) et « Okada » (motos-taxis) permettaient tant bien que mal de réguler. Zigzagant à toute vitesse entre les voitures et les piétons, l’un comme l’autre ne respectaient bien souvent aucune règle de sécurité routière. C'est d'ailleurs l'argument principal du gouvernement pour les interdire : entre 2016 et 2019, il y aurait eu plus de 10 000 accidents et 600 décès enregistrés, rien qu'à l'hôpital général de Lagos.

Aujourd’hui conducteurs comme usagers se retrouvent dans une situation précaire qui ne semble pas tenable en l’état sur la durée. Heureusement, comme le dit Olaniwi Odina : « Les Nigérians sont les personnes les plus résistantes au monde ! Mettez une politique en place, les Nigérians s'adapteront, peu importe à quel point elle est débile, nous sommes très patients. »
Jusqu’à quand ?

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