Que ce soit mouillé, et, finalement, que les conditions soient sèches, comme ce matin, Hector Barbera est toujours aux avant-postes du Grand Prix d'Allemagne. L'Espagnol, qui partira second derrière Simoncelli, s'est inscrit en haut de la feuille des temps de la séance de réchauffement, affichant ainsi ses ambitions pour la course.
C'est sous une pluie diluvienne, qui ne manquera pas d'arroser le Moto GP tout à l'heure, que les GP125 se sont qualifiées pour un Grand Prix d'Allemagne qui sera quand même peut être sec demain. Julian Simon a dominé une nouvelle fois son monde, devançant son équipier Smith et Marquez qui permet à KTM de se montrer sous un jour favorable devant son public germanique.
Karel Abraham est passé entre les gouttes qui se sont mises à tomber de nouveau peu après que les Moto GP en aient terminé avec leur dernière libre. Le Tchèque a mis gaz au bon moment puis a néanmoins tenu un bon rythme sur une piste détrempée, si bien qu'il peut être satisfait de sa performance méritée.
Les conditions atmosphériques ne se sont pas améliorées en Allemagne et par voie de conséquence, les chronos ont suivi la même pente. Néanmoins, c'est toujours Simon qui mène la barque sur une piste détrempée, devant deux de ses équipiers, Gadea et Smith.
Trente minutes sur le sec, autant sur le mouillé, les 125 ont eu l'occasion de se préparer pour toutes les conditions qui se présenteront durant ce meeting en Allemagne. Julian Simon en a tiré le meilleur profit, devant Marquez qui fait plaisir à KTM quasiment à domicile.
Si l'élite s'est mouillée les protagonistes du quart de litre sont passés entre les gouttes et c'est Hector Barbera qui en a tiré profit en signant un chrono sans équivoque qui lui permet de repousser ses adversaires à presque un demi-seconde.
Ce n'est pas parce c'est la crise et que des écuries baissent le rideau qu'il ne faut pas déjà préparer la prochaine saison. Le mondial Superbike réfléchit donc à son nouveau calendrier en prospectant des pays, en enlevant d'autres, et en essayant de faire un calendrier rationnel pour gérer au mieux les coûteux déplacements d'outre-mer.
Bonsey et son binôme sur la touche, Sete Gibernau au chômage technique, les bonnes nouvelles n'ont pas été légion ces derniers temps pour un monde des Grands Prix qui n'échappe pas à la crise économique.
Ce n'est certes pas ça qui va ébranler le milieu mais c'est un nouveau signe des temps. Non, l'écurie Francisco Hernando ne sera pas la seule à avoir mis la clé sous la porte avant la fin de la saison des Grands Prix et tout juste avant le rendez-vous du Sachsenring.
Pendant que le Moto GP s'interroge sur sa prochaine physionomie au fur et à mesure que ses écuries se réduisent comme peau de chagrin, le GP125 n'échappe pas à la réflexion globale de réduction des coûts qui a motivé l'arrivée d'un Moto2 à moteur et pneus uniques, en attendant le monopole d'un pétrolier qui devra mettre son précieux liquide dans ces machines qui n'auront plus comme seule liberté d'expression, le châssis.
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