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2. 1982: Jean-Claude Selini.

2008: Mike Di Meglio.

Organisé dans un climat pour le moins... délicat, ce Grand Prix de France, qui se déroule sur le circuit de Nogaro va être perturbé par une grève quasi générale des pilotes.


Plusieurs raisons à cela: d'abord, la professionnalisation des pilotes à cette époque, même si elle a bien progressé, est encore loin d'être ce qu'elle est aujourd'hui. Beaucoup de privés vivent encore au jour le jour et ne peuvent compter que sur leur prime de départ pour disputer la course suivante.


Le circuit de Nogaro, qui a été choisi pour le grand prix de France, est loin d'offrir la sécurité nécessaire au bon déroulement de la course. Son revêtement présente des inégalités importantes, entraînant des réactions violentes des partie-cycles. Le paddock n'offre pas la surface nécessaire pour accueillir l'ensemble des concurrents.


Ajoutez un service d'ordre qui refuse l'entrée à Angel Nieto (à l'époque déjà titré à dix reprises, excusez du peu!!!...) et divers autres incidents et c'est la goûte d'eau qui fait déborder le vase.


Bref. De nombreux top pilotes boycotteront cette épreuve qui comptera malgré tout pour le Championnat du Monde.

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A l'époque, les dix premiers pilotes marquent des points: 15, 12, 10, 8, 6, 5, 4, 3, 2, 1.


En 125cc, six pilotes manquent à l'appel: Angel Nieto, Ricardo Tormo, Hans Muller, Bruno Kneubuhler, Stefan Dorflinger et Eugenio Lazzarini.


Jean-Claude Selini, qui pilote à l'époque une MBA, réalise le meilleur temps des essais et s'élance en tête. Mais n'allez pas croire que cette course sera de tout repos pour le pilote français. En premier lieu, c'est Pierpaolo Bianchi (4ème du championnat cette année là) qui viendra l'inquiéter pendant quelques tours. A peine est-il débarrassé d'un italien qu'un deuxième, Maurizio Vitali, tente sa chance. Mais ce dernier, un peu trop gourmand, finira par terre. C'est alors un vénézuélien, Ivan Palazzese (3ème du championnat 82), qui lui conteste la victoire. Les deux hommes se passent et se repassent jusqu'à ce que des problèmes mécaniques fassent rétrograder Palazzese à la 21ème place.


Jean-Claude Selini remporte son premier grand prix devant son public. Il finira la saison à la 9ème place du classement général après avoir terminé six autres courses dans le top 10.


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