Dimanche, à Iffendic, dans le Team Kawasaki CLS, les choses ont mal commencé avec la chute de Steven Frossard au départ de la première manche. Les espoirs de conserver le titre MX 2 s'amenuisaient. Avec en plus un problème d'allumage en troisième manche qui le contraignait à l'abandon, c'était terminé pour cette année.
Pas de chance pour un Ruben Xaus au sortir de sa campagne tchèque du mondial Superbike où les BMW S 1000RR ont pourtant montré de belles dispositions. Corser a mené deux tours durant la première manche et a crânement défendu les intérêts munichois dans le top 5 tandis que les deux pilotes avaient eu la satisfaction de se qualifier à l'issue de la dernière partie de la Superpole.
Dans des conditions presque similaires, il avait décroché le podium en France et depuis son arrivée en Angleterre, il s'adonnait à toutes les incantations possibles et imaginables pour que le ciel tombe sur la tête d'un Moto GP qui s'apprêtait à vivre son dernier Grand Prix de Grande Bretagne à Donington.
On ne sait pas de quoi sera fait le plateau 2010, de Moto 1 avec des 1 000cc mélangées avec des Moto GP en 800, ou même une grille omposée de machines dotées d'un moteur unique issu d'un des 800cc actuelles, et on ne sait pas plus si ces chamboulements qui pointent à l'horizon ne seront pas le prélude à une guerre d'extermination avec le mondial Superbike.
Comme je vous l'ai dit hier, dimanche, la finale du championnat de France Elite à Iffendic a été un peu gâchée par l'impressionnante chute de David Vuillemin à deux tours de la fin dans une descente. Etant tout près, c'est toujours impressionnant de voir un pilote que l'on connaît bien sans connaissance.
La situation commence à devenir critique pour une équipe Suzuki que les dernières évolutions techniques venues du Japon n'ont pas aidé à élever le niveau de jeu. Bien au contraire même puisqu'à un Grand Prix des Pays Bas anonyme a succédé un autre de Grande Bretagne transparent, avec deux pilotes qualifiés aux treizième et quatorzième rangs.
Sa blessure à un doigt de la main gauche date de sa cabriole subie dans les derniers instants d'un Grand Prix des Pays Bas disputé sur le tracé d'Assen, qu'il pensait bien finir sixième. Une lésion suffisamment sérieuse pour l'obliger à subir une greffe de la peau et à manquer l'épreuve de Laguna Seca.
Jusque là son week-end anglais se déroulait de la meilleure manière possible. Meilleur chrono à chaque séance d'essai, warm-up excepté, deuxième temps en qualification, tous les espoirs étaient permis pour un Espagnol en pleine pente ascendante depuis sa victoire à Laguna Seca.
Il avait pris son destin en main sur le très glissant tracé de Donington qu'il affrontait, comme ses collègues, à l'exception de deux motos rouges, avec des slicks et il avait bien en tête de décrocher ce dernier Grand Prix de Grande Bretagne organisé sur ce circuit.
Cinquième et onze points qui en font vingt cinq d'avance sur des adversaires coriaces pour le titre mais qui se sont pris les pieds dans le tapis anglais et mouillé de Donington, voilà un bilan somme toute satisfaisant pour un Valentino Rossi qui fait néanmoins un tantinet la moue en élaborant les comptes de son Grand Prix de Grande Bretagne.
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