Le cerveau adore la moto : il est scientifiquement prouvé que rouler à moto rend plus intelligent et en meilleure forme
Et si faire de la moto était aussi efficace pour le cerveau qu’un jeu de réflexion sur Nintendo DS ? Ce n’est pas une provocation de motard passionné, mais une conclusion scientifique signée par une source pour le moins inattendue : Ryuta Kawashima, neurologue japonais mondialement connu et… créateur de Brain Training sur Nintendo DS. Oui, le jeu culte qui a entraîné des millions de cerveaux à travers le monde. Et Kawashima est aussi motard. Ce détail change tout.

Depuis des décennies, le débat est figé. Dès que le mot moto surgit dans une conversation, la sentence tombe : « C’est dangereux ».
Un argument répété par des proches qui, bien souvent, n’ont jamais tenu un guidon. Les motards, eux, répondent avec la passion, la liberté, la praticité ou la consommation réduite. Des arguments rationnels, mais rarement décisifs.
Cette fois, le contre-argument est autrement plus solide : des données scientifiques. Intrigué par sa propre pratique, Ryuta Kawashima a voulu répondre à une question simple : la moto peut-elle entraîner le cerveau autant qu’un exercice cognitif ?
Pour y répondre, son équipe de chercheurs japonais a monté une étude rigoureuse. Particularité importante : Kawashima était le seul motard régulier du groupe, et aussi le principal instigateur du projet.
Les chercheurs ont sélectionné des hommes d’âge mûr, titulaires du permis moto, mais n’ayant pas roulé depuis au moins dix ans. Ils ont ensuite été divisés en deux groupes :
Groupe A : utilisation exclusive de la moto ou du scooter pour les trajets quotidiens
Groupe B : déplacements inchangés (voiture ou vélo)
L’expérience a duré deux mois, avec une batterie complète de tests cognitifs avant et après, mesurant la mémoire, l’attention, la flexibilité mentale et la rapidité de traitement.
Le verdict est sans appel. Après deux mois, les participants ayant repris la moto affichaient des performances cognitives jusqu’à 50 % supérieures à celles du groupe témoin. Les améliorations les plus marquées concernaient : la mémoire, l’adaptabilité mentale et la concentration prolongée.
Mais ce n’est pas tout. Plusieurs participants ont également rapporté un meilleur état d’esprit au travail et un sentiment général de bien-être accru.

Pourquoi la moto agit comme un entraînement cérébral ?
Selon les chercheurs, la clé réside dans la nature même de la conduite moto. Contrairement à la voiture, elle ne laisse aucun espace à la passivité.
La moto exige en permanence : une attention totale à l’environnement, une gestion de l’équilibre, une coordination fine, un engagement physique constant.
Cette combinaison génère une fatigue particulière, qui n’est pas une usure, mais un entraînement psychophysique. Avec le temps, cet effort devient bénéfique, exactement comme un entraînement régulier en salle… mais pour le cerveau et le corps.
L’étude ne s’arrête pas là. D’autres spécialistes cités par l’équipe japonaise soulignent des effets secondaires positifs, notamment chez certaines personnes atteintes de maladies chroniques.
Selon eux, la pratique régulière de la moto peut être comparable à une activité sportive modérée, bénéfique par exemple pour les personnes souffrant de diabète, en contribuant à réduire les besoins en insuline. Ils rappellent toutefois la nécessité de rester prudent, notamment en emportant toujours de quoi éviter une hypoglycémie.
Ce que démontre cette étude, c’est que la moto ne se contente pas de déplacer le corps : elle mobilise l’esprit. Elle oblige à rester présent, concentré, engagé. Exactement ce que cherchent à faire… les jeux d’entraînement cérébral.
Ironie parfaite : le créateur de Brain Training a prouvé que son meilleur exercice cognitif ne se trouve pas sur un écran, mais sur deux roues. Alors la prochaine fois que quelqu’un vous dira que la moto est “juste dangereuse”, vous pourrez répondre calmement : peut-être. Mais elle rend aussi plus vif, plus concentré et en meilleure forme. Et ça, c’est désormais prouvé.









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