Le projet Balaton a décidément du mal à tourner rond. Lancé sous les meilleurs auspices avec un Gabor Talmacsi affuté, il a pris l'eau dès le départ de celui-ci consommé, au Mans. Le concept hongrois avait déjà pris du plomb dans l'aile avec un Espagnol sur la selle de l'Aprilia, un certain Angel Rodiguez.
Assistera-t-on aux Pays Bas à un événement qui prendrait vite des allures de Chant du Cygne pour une catégorie 250 qui n'est pas loin de vivre, déjà, sa dernière saison, alors que le Moto2 n'est pourtant annoncé comme catégorie unique qu'en 2011 ?
Elle n'a pas l'air si facile que ça à domestiquer cette Aprilia 250 avec laquelle notre Mike Di Meglio joue au je t'aime moi non plus. La Catalogne a une fois encore démontré la théorie avec des phases d'euphorie qui ont été suivies par des moments plus douloureux.
Le guidon de l'Aprilia 250 qu'Aspar Martinez aligne sous les couleurs de la Hongrie semble décidément maudit. Le mauvais sort a ainsi d'abord frappé Gabor Talmacsi qui s'est fâché avec son employeur, par ailleurs pour son plus grand profit puisque la bisbille l'a ni plus ni moins propulsé dans le saint des saints, soit le Moto GP, sur une Honda d'un team Scot au besoin urgent d'une perfusion financière.
Le Groupe Piaggio France organise pour ses marques Aprilia, Moto Guzzi et Gilera un ridiing day expérience. Il se tiendra le samedi 20 juin sur le circuit de la Ferté Gaucher. Vous pourrez notamment découvrir toutes les nouveautés du groupe.
Nous vous l'annoncions lundi, voici la confirmation officielle. Le vice-champion du monde aujourd'hui relégué au fin fond du classement général, symbole d'une saison cauchemardesque, n'arborera plus les couleurs du team Jack § Jones lorsque le paddock plantera sa tente sur le tracé batave d'Assen.
Julian Simon aura été une des attractions de ce Grand Prix de Catalogne, mais côté farces et attrapes. En levant le poing en tête à l'entame d'un dernier tour, qu'il croyait consommé, d'une course 125 qu'il se disputait avec Andrea Iannone, l'Espagnol a surpris tout le monde à commencer par son équipe qui lui indiquait pourtant désespérément que le drapeau à damiers n'avait pas été donné.
Vingt troisième du présent classement provisoire du Championnat du Monde 125, Simone Corsi mesure combien les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. Celui qui a lutté pour le titre l'an passé contre Mike Di Meglio pour finir avec la qualité de vice-champion, le même qui lui a contesté sa place en 250 au sein du team Aspar est tombé dans l'anonymat, errant dans le fond du classement.
En partant de la Catalogne, il n'y a finalement qu'Alvaro Bautista qui peut se targuer d'avoir commencé à mettre la main sur son championnat. Car après six épreuves sur dix sept en ce qui concerne la catégorie reine, c'est toujours la bouteille à encre pour les deux autres disciplines, dont un Moto GP qui se retrouve ce soir avec pas moins de trois pilotes capitalisant à sa tête le même nombre de points.
Alvaro Bautista a connu un Grand Prix sans histoire qui a pris la forme d'une marche triomphale à domicile. Un déroulé d'autant plus aisé que dès le début de course, Marco Simoncelli est allé à la faute sous les viva d'un public acquis à la cause de son compatriote et encore imprégné du souvenir du Mugello.
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