Le message est sans ambiguïté et il est distillé sur le ton du « pas de bras, pas de chocolat ». En substance, le grand ponte de Borgo Panigale pour le mondial Superbike assure que Ducati quittera le paddock de la discipline si, en 2008, la 1 098 n'est toujours pas autorisée à venir jouer avec ses camarades.
Elle en a fait couler de l'encre. Celà a commencé le 4 septembre dernier avec les photos prises diffusées par André Lecondé. 5 mois après, la 1098 a été présenté au grand public lors du Salon de Milan et élue au passage la plus belle moto de ce salon.
Du côté des motos utiles aux Administrations d'Etat, si BMW y pourvoie largement et Yamaha s'installe sur les Continents, l'Italie, elle, joue la fibre nationale. C'est ainsi que les cerbères de la forêt iront traquer le gibier et autres animaux nuisibles, bipèdes ou plus si affinités, avec le trail de Borgo Panigale.
A l'occasion du salon qui se tient à New York, l'importateur Ducati d'Outre Atlantique et le groupement des concessionnaires, ont tenu à rappeler que l'histoire sportive de la marque ne se conjuguait pas seulement en rouge. Mais aussi en bleu, de cet azur qui drapait la 750 SS qui a inscrit son nom en haut du classement de l'édition 1977 des 200 miles de Daytona.
La semaine prochaine, c'est la rentrée des classes pour tout ce que compte de catégories le monde des Grands Prix. Le Moto GP s'en va tourner en Malaisie du côté de Sepang et les 250 iront s'égayer à Valence avec les 125. La pré saison sera lancée.
Le 26 décembre dernier, un de mes bloggeurs préférés André, annonçait ici, les éventuelles couleurs que pourrait avoir la 1098 lors de sa sortie en mars prochain. Donc comme cela est prévu, la tricolore, fière de son succès au salon de Milan avec la récompense de la plus belle moto du salon, sortira en mars.
Jusqu'à présent, le team Pramac D'Antin ne semblait être là que pour faire le nombre sur la grille de départ d'un Moto GP somme toute aux effectifs faméliques. Un coup avec Yamaha, sans résultats probants, puis une entrée dans le clan Ducati, avec deux pilotes peu véloces et des gommes Dunlop inadaptés.
Ca y est, la GP7 existe bel et bien officiellement et a été jeté en pâture, sur la neige immaculée de Madonna Di Campiglio, aux regards avides de tout ce que compte les médias nés au siècle dernier. Drapé d'une étincelante robe baptisée « Red Racing Chrome », elle a scintillé de mille feux et promis de cracher des flammes pour apporter le titre en fin d'année aux troupes de Federico Minoli.
18 années passées dans le monde des Grand Prix, ça peut faire de vous une sorte de dinosaure d'un paddock de plus en plus fréquenté par de jeunes loups affamés. Quand, en plus, votre surnom est Capirex, le raccourci est vite fait, mais pas forcément valorisant.
Pour la plupart du commun des mortels, hélas, la nouvelle bombe de Borgo Panigale ne restera qu'un fantasme inassouvi. Prix élitiste, taux maximaliste, législation castratrice, ils seront peu à pouvoir y s'asseoir en tant que légitime et heureux propriétaire. Qu'à cela ne tienne.
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