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On aurait peut être eu tendance à oublier David Philippaerts, il est le vainqueur du GP de France de St Jean d'Angély. Bon, à égalité de points avec Cairoli, le résultat de la seconde manche donnant la victoire en cas d'égalité.

Ruben Xaus peut peut être souffler. Celui qui errait autour de la marque BMW depuis que le Reitwagen Racing a dû abandonner ses S 1000RR faute de moyens s'en est allé. De l'autre côté de la Manche, pour goûter à la bataille d'Angleterre du Superbike.

L'aventure FB Corse avec son ambition de Moto GP à moteur trois cylindres sorti des archives BMW n'avait pas convaincu grand monde. Pourtant, les Italiens ont poussé la démarche jusqu'à approcher Hopkins avant que celui-ci ne fuit un projet dans lequel a quand même sauté à pieds joints l'Australien Garry McCoy qui venait de se faire lourder par Triumph en Supersport.

Qui sera sur la seconde machine officielle Yamaha en Catalogne ? Sauf miracle, ce ne sera pas Valentino Rossi, mais il y aura bien quelqu'un à côté de Jorge Lorenzo, car le règlement l'exige. Que la grille de départ de l'élite reste à seize participants à Silverstone et à Assen, passe encore, mais à Barcelone, il faudra retrouver l'unité qui manque.

Le championnat est donc malheureusement plié pour un Valentino Rossi qui a subi sur ses terres la pire chute de toute sa carrière. Le nonuple Champion du Monde a maintenant commencé un autre combat mais pour autant, le titre est-il d'ores et déjà promis à son équipier Jorge Lorenzo ?

C'est du moins ce qu'il ressort de l'expertise de Bridgestone relayée par Hiroshi Yamada sur le site GPone. Comme Casey Stoner et Jorge Lorenzo lors de la qualification de Laguna Seca l'an dernier, Valentino Rossi s'est fait piéger en laissant trop refroidir ses pneus avant de reprendre un rythme rapide.

Sous le soleil revenu, mais avec une température plus fraîche, la deuxième manche MX 1 se prépare, après le tour de reconnaissance, les pilotes sont derrière la grille qui s'abaisse. Cairoli va-t-il refaire le holeshot comme en première manche ? Une nouvelle fois, ça chute au début de la montée à droite.

Les motos Tech3 étaient parties de positions différentes sur la grille de départ du Grand Prix d'Italie et pourtant, leur résultat d'ensemble se révèle finalement identique.

Certes, avec la forme affichée par un Dani Pedrosa impérial sur une Honda RC212V qui semblait voler, il lui aurait fallu se cracher dans les gants pour enlever au Mugello sa troisième victoire de la saison. Mais de là à se prendre une petite correction chronométrique à chaque tour du Grand Prix d'Italie, il y avait un pas qui a été pourtant franchi ce dimanche.

Chez Tech3, on est prêt, en Italie, à effacer l'ardoise du Grand Prix de France. En ce sens, Colin Edwards a versé un acompte lors de la qualification en s'inscrivant dans le top 5 tandis que son équipier Ben Spies confirmait tout le bien que l'on pense de lui en loupant de peu la seconde ligne.