Je n'en avais pas parlé jusqu'à présent mais il y a un team qui me tenait particulièrement à cœur d'aller voir. Originaire de l'Orne, au beau milieu du bocage normand, je ne pouvais passer un week-end au Mans sans allez rendre visite au team normand'urance, roulant sur une GSX-R affublée du numéro 61.
Le jour s'est levé sur le circuit Bugatti depuis 2 h maintenant. La pluie était toujours présente au réveil du public mais le soleil revient pointer ses rayons. Peu après 6 H, la machine n°72 aux mains de De Carolis chute au virage du raccordement.
Déjà hier soir, la Ducati n°98 engagé par le DERT connaissait des problèmes d'embrayage. Après avoir changé celui-ci, les soucis ont continué et la machine s'est trouvée immobilisée dans la nuit. Jean-Pierre Benveniste nous en dit plus. Nos problèmes du début de course ont continué et finalement nous avons cassé la boîte de vitesse autour de minuit.
Le jour va bientôt se lever mais à 5h45, il fait encore nuit et la pluie a fait son apparition et tombe actuellement sans discontinuer. Pour revenir sur quelques faits de courses, la Bmw n°17 victime d'un problème de surchauffe aux alentours de 0h50 s'arrête sur le bord de la piste et sera contrainte à l'abandon.
Il est 22 h 30 et la nuit est tombée depuis plus d'une 1 h maintenant. La pluie n'a pas du tout refait son apparition depuis la première heure mais des averses sont annoncées pour demain. Un nouvel abandon est à signaler : celle de la mv-agusta n°31.
Alors que la Yamaha 67 du 3A-racing pointait à la 30e place, Fabien Fabre a chuté. A l'approche de la nuit, Gabriel Michon, chef mécanicien et président du team nous parle de cette chute. Il a perdu l'avant et la moto a fait plusieurs tonneaux. Du coup, il y a des carénages qui ont été cassé ainsi qu'un demi-guidon et les rampes d'air.
Cela fait maintenant 4h30 que les 56 pilotes se sont élancés. Après les conditions difficiles du début de course, il reste actuellement 51 motos en course. Depuis, le dernier point, Sébastien Gimbert a été victime d'un problème mécanique et à laisser sa moto sur le bord de la piste ce qui a conduit à l'abandon du GMT 94.
Attention, un Lagrive peut en cacher un autre. Car ce n'est pas seulement un drôle d'oiseau prénommé Matthieu que compte sur ses grilles de départ le monde de la moto, mais bien un véritable nid qui, au regard du caractère turbulent de ses occupants n'a définitivement rien de douillé.
L'ambiance a beau être tout autant délurée dans les gradins et ses alentours, il n'en demeure pas moins que l'affluence de cette trentième édition des 24h démontre qu'elle est moins prisée que celle de l'année dernière.
Jean-Pierre Benveniste nous livre les impressions de l'équipe après 5H de course. Ca se passait très bien. Fred Protat est très bien parti et il est rentré au stand au bon moment pour effectuer le changement de pneu. Avec lui, nous avons pris un bon avantage et nous pointions un temps à la 16e place.
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