Enchères du 16 avril à Fains Veel: les BMW.

Ce samedi, une nouvelle vente aux enchères se tiendra à Fains Veel, juste à coté de Bar le Duc (55). Ce sont principalement des BMW anciennes et des Jawa qui seront proposées. Un peu plus de quarante motos seront disponibles, en plus des accessoires et autres babioles.

Trente BMW, dix Jawa plus deux autres machines, c'est ce qui constitue l'ensemble des motos de cette vente. A cela, il faut ajouter une quarantaine de lots divers, principalement à l'effigie des deux marques citées plus haut.

Voyons tout d'abord les machines du constructeur allemand. L'ensemble des lots couvre une période allant du début des années trente jusqu'à la fin des années quatre-vingt-dix.

La plus récente est une R1100S de 1998 avec à peine plus de 7 000 kilomètres à son compteur. Son estimation: 4 000 à 5 000 euros.

Quatre cylindres et une robustesse à toute épreuve, c'est ici la version sport (RS) de la K 100 qui attend, pour changer de main, entre 2 500 et 4 000 euros.

Le style particulier de la R 65 LS n'est pas sans rappeler certaines Suzuki Katana et pour cause... Celle-ci semble être en bon état (estimation fixée entre 3 000 et 5 000 euros).

La 90S est une valeur sûre dans la production germanique. Celle-ci, avec moins de 6 000 kilomètres, devrait atteindre son estimation (5 000 à 8 000 euros) sans trop de difficultés.

La R 69 S était la plus puissante des "Série 2", nom que l'on donne aux béhèmes équipées de la fourche Earles, même si en réalité, le /2 sera rajouté à partir de 1960. 10 000 à 13 000 euros, c'est ce que propose le catalogue.

On passe aux avant-guerre avec une R 51 qui affiche un peu plus de 85 000 kilomètres à son compteur (10 000 à 14 000 euros).

Dernière BMW (avec la R 17) à posséder un cadre en tôle emboutie, la R 12 n'est pas un foudre de guerre, mais son brave moteur à soupapes latérales vous conduira au bout du monde (9 000 à 12 000 euros).

Une R 2 (monocylindre 200cc) pour terminer qui, contrairement à ce qui est annoncé, ne peut pas être de la première année puisque ces dernières avaient les commandes des soupapes à l'air libre (4 000 à 6 000 euros).