2. Essai - Mash X-Ride 125 : le plaisir à tout prix

Sur le plan technique, la X-Ride marque sa différence par rapport au reste de la gamme. La dernière-née hérite d’une partie cycle renforcée comme l’atteste la mise en fonction d’une fourche inversée 41 mm de diamètre. Mais la principale évolution se situe dans les entrailles de la machine. En effet, elle étrenne un nouveau bloc-moteur issu de la Hyosung Bobber 125, logique me direz-vous puisque la SIMA s’occupe également de l’importation des productions Hyosung en France. Cette motorisation, homologuée Euro 5 surprend par sa discrétion aussi bien à l’arrêt qu’une fois dans les tours. Volontaire grâce à ses 14,7 chevaux, elle distille de vives accélérations et se montre linéaire à tous les niveaux mais a tendance à s’essouffler dans les hauts-régimes avec une vitesse de pointe de 95 km/h, suffisant toutefois pour les déplacements urbains et sur les petites routes de campagne. Par ailleurs, l’absence de vibrations dans les cale-pieds participe au plaisir de conduite. La boîte à 6 rapports semble bien étagée, nul besoin dans ses conditions d’user des rétrogradages intempestifs pour trouver le bon schéma d’utilisation.

La partie-cycle homogène dans sa globalité demeure saine, sécurisante. Elle peut pardonner une éventuelle erreur de pilotage mais la prudence sera le maître-mot si l’on commence à sortir de sa zone de confort. D’autant que la monte pneumatique mixte n’est pas un exemple de grip sur des chaussées détrempées comme nous avons pu le constater durant notre prise en mains effectuée sous un déluge. La X-Ride s’inscrit sans sourciller dans les virages serrés et les courbes avec une précision rassurante, sans ressentir le moindre louvoiement du train avant. Enfin, le freinage offre un feeling satisfaisant au levier ainsi qu’à la pédale au pied droit. L’ensemble demeure un bon compromis entre puissance diffusée et sécurité.