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Avec la  K750, Mash nous donne sa vision de la sportive

Dans Moto / Nouveauté

Benoit Lafontaine

ESSAI - Sans équivalent à ce tarif, la Mash K750 est une semi-sportive de moyenne cylindrée des plus attrayantes. Mais non contente d’être jolie et originale, peut-elle réellement séduire ?

Avec la  K750, Mash nous donne sa vision de la sportive

Avec sa ligne étrange et unique, son monobras inspirant et ses beaux périphériques de frein et d’amortissement, on se demande bien d’où sort cette K750. Des ateliers de la SIMA, à Beaune, et c’est une Mash, la marque maison. Développée sur une base Jedi, marque chinoise apparue en 1975 sur le marché local, la nouveauté 2026 du fabricant français ne manque pas d’intérêt. Si la mécanique reste modeste en n’adoptant pas un bloc-moteur quatre cylindres, mais un bicylindre de 730 cm³ vertical et calé à 180°, basé sur une architecture Kawasaki découverte sur les ER-6, il titre à présent un tout petit moins de 75 ch et ne semble pas moderniser conséquemment le bloc ni son agrément. Ainsi ne retrouve-t-on pas plus d’accélérateur sans câble que de mode de conduite ou de comportement. Pas même un shifter, pourtant devenu un accessoire appréciable sur les productions actuelles.

Bien équipée

Si l’aspect de la moto est moderne, le reste ne l’est pas autant, hormis l’instrumentation digitale de 5 pouces connectable en Wifi ou en Bluetooth à un smartphone, histoire de profiter d’une navigation GPS, par exemple, que ce soit en mirroring ou en utilisant l’application propriétaire Carbit Ride. La présentation est sobre, les informations de voyage complètes, tandis que l’on remarque également un indicateur de pression d’air dans les pneumatiques. Autre concession à la modernité, un démarrage sans clef par transpondeur. Le commutateur est simple, bien intégré et pratique. Dernier point, une prise USB A prend place côté gauche, à l’intérieur du cockpit.

À propos d’intégration, l’échappement en position basse permet de profiter de masses bien réparties et d’un monobras en aluminium de belle facture et totalement dégagé, tout comme l’accès au mono amortisseur et à son réglage de précontrainte. De facture simple, il répond parfaitement à une fourche inversée de marque Kayaba, sobre entièrement réglable, affichant 41 mm de diamètre et de très corrects étriers Brembo M4.32 reliés par durite aviation au maître-cylindre radial de la même marque. Rassurant, non ?

Avec la  K750, Mash nous donne sa vision de la sportive

Accessible

Mieux encore, on ne perd rien de l’agrément visuel une fois en selle : le té de fourche supérieur est de belle forme, tandis que les demi-guidons sont positionnés en dessous, faisant bon ménage avec l’habillage strié du réservoir de 14 litres. Petit, donc, il laisse présager d’une autonomie proche de 250 km réserve comprise. Si toutefois la consommation demeure contenue aux alentours des 5,6 l/100 km revendiqués, une valeur assez élevée de nos jours. Du côté des commodos, rétro éclairés ce n’est pas mal non plus, concourant à une excellente ambiance à bord. La selle est plaisante à voir un peu moins à chevaucher. Non que ses 830 mm de hauteur annoncés soient trop importants, mais plutôt que sa forme impose une unique position de conduite en coinçant dans la cuvette. Au moins l’arcade de selle est elle aussi étroite que la partie arrière est fine…

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De la stabilité avant tout

Les mains se retrouvent étrangement bas placées sur les commandes pour une moto « de route » avec ce type de pneu (Michelin Road 6) du meilleur effet niveau visuel et de motorisation, tandis que le corps est audacieusement basculé sur l’avant. La colonne de direction s’ouvrant à 25° semble privilégier la stabilité du train directeur, ce que n’aurait pas forcément nécessité le pneu arrière de 180, important pour une catégorie et une cylindrée davantage habituées à mouvoir un peu de 160, plus cohérent mais bien moins valorisant : impossible de deviner ce qui se cache sous le carénage d’une telle moto tant qu’on ne l’a pas entendue tourner. Quant à l’empattement, il affiche une valeur courte, avec seulement 1 464 mm. On s’en doutait rien qu’en regardant l’emplacement de la selle passager, au-dessus de la roue, mais avancée par rapport à l’axe de roue. Qu’à cela ne tienne !

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Et si nous profitions de notre séjour du côté de Beaune pour essayer cette fort attrayante K750 ?

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