Essai Peugeot Métropolis 400 Roland Garros : fleuron de la gamme

Partenaire officiel depuis très exactement trente ans des internationaux de France de Tennis (l'édition 2014 se rendra du 26 mai au 8 juin au stade de Roland Garros), Peugeot Scooters décline des séries spéciales aux couleurs du deuxième tournoi du Grand Chelem. Autrefois confié a l'Elystar et plus récemment au Satelis, la firme au lion change son fusil d'épaule et passe le témoin à sa nouvelle égérie à trois roues Métropolis. Cette version signée Roland Garros se distingue essentiellement par quelques signes ocres ainsi qu'un selle dotées de surpiqûres orangées. Certes, l'ensemble reste sobre et discret mais les amateurs de la petite balle jaune apprécieront.

Lancé l'année dernière sur le segment des scooters à trois roues avec pour seul objectif de contrarier l'hégémonie du Piaggio MP3, le Métropolis a connu un début de carrière difficile malmené par des soucis de jeunesse comme l'atteste la campagne de rappel lancée fin 2013 afin de procéder au remplacement du réservoir et de la colonne de direction. Plus récemment, le constructeur français a mis en place un autre processus de modernisation visant à mettre à jour l'électronique, régler l'injection et les calages intempestifs. En contrepartie de ce petit désagrément, Peugeot soigne sa clientèle en accordant gratuitement une extension de garantie de six mois à tous les utilisateurs d'un Métropolis acheté avant le 15 février 2014.

Pourtant, si l'on se réfère aux statistiques, le Métropolis fait mieux que se défendre avec un total de 362 unités vendues sur le premier trimestre 2014, bien loin des 957 Piaggio MP3 LT 500 et talonné par le Gilera Fuoco LT 500 (302). Une performance honorable mais insuffisant d'autant que Piaggio annonce l'arrivée imminente de son nouvel MP3 dans une catégorie en plein essor. L'occasion pour nous de refaire un galop d'essai de 200 kilomètres.