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Essai - Peugeot XP400 : mélange de genres

Dans Moto / Nouveauté

Benoit Lafontaine

125 ans, ça se fête. Alors la branche Motocycles de Peugeot se renouvelle en profondeur et sort un concurrent potentiel aux X-ADV et ADV 350 : le XP 400. Moteur et instrumentation sont partiellement connus, mais tout ce qui va autour est nouveau. À 8 099 € dans sa version Allure et 8 499 €, le XP a-t-il de quoi se faire une place sur un marché en "crise" ?

Essai Peugeot XP400

L'histoire de Peugeot Motocycles est tourmentée, mais cette présentation était aussi l'occasion d'apprendre que la branche motocycle, indépendante de l'automobile, mais travaillant encore de concert, venait d'être officiellement reprise en mains par Mutares, groupe d'investisseurs allemand ayant 80 % du pouvoir de vote dans l'assemblée générale et 50 % des parts de la société, les 50 % restant étant encore la propriété de Mahindra, le groupe indien en ayant fait l'acquisition en 2018.

Le XP400 est aussi le premier scooter à deux roues de grosse cylindrée de la marque, les 400 étant jusque-là réservés aux seuls Metropolis. Vous vous demandez si la similarité entre les cylindrées est une coïncidence ? Non. La base moteur est en effet identique, mais adaptée à a nouveauté. Le XP profite donc d'un monocylindre "PowerMotion" (de son petit nom) 4 temps de 400 cm3 et 36,7 ch (26,5 kW) déjà connu, disposant d'une réduction des frictions pour optimiser la consommation et réduire les bruits de fonctionnement, il profite également d'un contrôle de traction à deux réglages pouvant également être désactivé depuis l'instrumentation et les deux commodos.

 

Essai Peugeot XP400 - comtpeur

En l'occurrence, on aurait préféré un simple bouton de désactivation pour le contrôle de traction. Via les deux gâchettes à l'index et une manipulation fastidieuse à répéter à chaque re démarrage du moteur (appui long à gauche pour rentrer dans le menu, navigation avec les deux gâchettes pour haut/bas, sélection avec appui, re sélection après appuis, etc.), on peut donc couper l'anti patinage, somme toute tout utile au regard du couple moteur (38,1 Nm à mi-compte-tours). Il convient d'ailleurs de se dépêcher (ce qui est impossible), ou de désactiver le système de mise en veille du scooter intervenant après 12 secondes d'inactivité moteur arrêté, pour pouvoir régler le XP400.

Comment procéder pour jouer dans les menus sans interruption ? Restez moteur allumé (logique) ou, contacteur en position mise sous tension (moteur éteint, donc), appuyez 5 fois sur le bouton de démarrage. Cela désactive la mise en veille automatique et ça change la vie, à condition de ne pas oublier de couper le contact une fois que l'on a terminé la configuration, ou de démarrer ensuite, bien entendu… Faute de quoi il faudra pousser les quelque 231 kg du XP400. Et là, c'est une autre histoire. Dites donc, pas léger, le bougre !

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Niveau instrumentation, elle lorgne logiquement du côté automobile. Si vous ne roulez pas en 208, cela vous passera peut-être au-dessus. Sinon, vous reconnaîtrez un peu la présentation du compteur, même si l'on est à aiguille pour le compteur et pour le compte-tours, celui-ci tourne dans le sens anti horaire, particularité très Peugeot. L'afficheur TFT 5 pouces en position centrale et surmonté d'une casquette, propose plusieurs affichages, mais le tout manque un peu de contraste.

Là encore, c'est du connu et cela évoque une technologie datée au niveau de la planche de bord (très automobile cela dit). Que voulez-vous, il faut bien exploiter les éléments déjà développés dans la branche motocycle. Avantage de cet écran : il est "connecté". Paramétrez le Bluetooth, branchez votre téléphone sur la prise USB disponible et vous bénéficiez d'info divertissement, d'une part et d'infos de navigation d'autre part. Un GPS virage par virage bien utile.

La partie cycle dans laquelle s'inscrit le moteur est originale et de qualité,comme le démontrent la fourche inversée KYB de diamètre 41 mm intégrant des points de fixation pour les deux étriers de frein Brembo 4 pistons à fixation radiale (disques de 295 mm de diamètre s'il vous plaît !), tandis que le système d'accroche du mono amortisseur arrière. Dénommé Arche, il s'agit d'une "fourche" métallique en forme d'arc, donc, surplombant la roue arrière et reliée à l'amortisseur, lequel s'aperçoit simplement (et de manière agréable) au travers du carénage arrière droit.

Un carénage inspiré, dynamique, particulièrement sympathique niveau design et résolument attractif dans le coloris vert ayant servi au shooting des photos statiques. Le blanc est également très séduisant, là où le gris lisse les formes pourtant très recherchées du maxi scooter. Ayant opté pour le style SUV en vogue depuis le X-Adv et sa déclinais ADV 350, le scooter français, designé par un français (Damien Basset) et produit à Mandeure dans le Doubs, siège historique de la marque, n'est pas non plus sans rappeler le petit Aprilia SR GT 125 en version XXL cela dit.

Plusieurs "particularités" viennent relever la ligne, à l'image des ajtnes à rayon de la version GT et de la monte pneulmatique à crampons Pirelli Rally STR, ou encore du feu arrière reprenant la signature lumineuse en griffes chère au monde automobile, tandis que le marchepied de forme complexe est moins large que le tablier avant. Évidemment, les pieds dépasseront, tandis que l'on remarque déjà qu'il est impossible d'allonger complètement les jambes. Au mieux, on aura les talons sur le marchepieds et le devant du pied sur le bas du tablier. D'ailleurs, ledit marchepieds est haut placé, pliant les genoux une fois assis. Une impression relevée encore par les 815 mm de hauteur de selle, mais relativisée par l'échancrure pratiquée.

La selle est donc large, dure dans sa partie avant du fait d'un petit compartiment pouvant contenir une carte de crédit et le transpondeur du démarrage sans clef (dommage pour les petits qui ne pourront pas s'avancer), mais d'une forme particulièrement travaillée au niveau de la pente de l'arcade. Avec le plancher étroit, elle offre de quoi poser aisément pied au sol et dispose d'une ouverture électrique depuis le tableu de bord).

Essai Peugeot XP400 - coffres sous les selles

À propos de la selle, elle est en deux parties. L'assise avant se relève dans un sens et libère l'assise arrière qui se relève dans l'antre sens. Dommage que ce petit "capot" ne soit pas maintenu en place par un petit vérin. En tout cas, il libère un petit coffre, toujours bienvenu, là où la "malle" principale oublie d'être pratique : si elle est éclairée, elle est trop petite pour contenir un casque intégral de taille M, ne serait-ce qu'en largeur… C'est ce que l'on appelle un loupé.

De même, pour un scooter annonçant pouvoir rouler dans les chemins et afffichant un look off road malgré des suspensions à débattement standard (pour la route), il est surprenant de voir que l'ABS n'est pas désactivable. Au moins le frein avant actionne-t-il en même temps le frein arrière, tandis que l'on dispose de leviers à l'écartement réglable. Autre curiosité : contrairement aux ADV, il est impossible de conduire debout. Bien que relevé par des pontets de bonne facture, le guidon de large et de section variable n'est pas assez haut pour ce faire.  Du coup, ce genre d'image :

Essai Peugeot XP400

 

 

est plus là pour la figuration et faire rêver que pour transcrire ce qu'il en est réellement des capacités du scooter, mais nous aurons l'occasion de faire quelques tours de roue en "off road". Cela dit, on peut aussi arriver ici en roulant assis sur la selle... Et en prenant son temps !

Et niveau dynamique et sur la route, alors, c'est mieux ? C'est comment, un XP400 ?? Allons voir cela de suite !

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