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2. Essai Yamaha X-Max 300 2017 : du plaisir pour le quotidien

Essai Yamaha X-Max 300 2017 : plus puissant, plus léger

Et c'est aux premières heures du jour que nous avons pu prendre en main ce gros jouet. Car oui, quelques tours de roues suffiront à montrer sa facilité de prise en main. La position droite et les mains biens ajustées donnent une vue dominante sur la circulation. La grande bulle ne gêne pas la visibilité et la compacité du X-Max permettra de se faufiler avec aisance dans la circulation dense.


Et pour cet essai Yamaha est plutôt sûr de son produit car nous avons pu l'expérimenter sur les pavées de la vieille ville de Florence. En comparaison, ceux de Paris sont totalement ridicules. Les suspensions (et notre dos) ont été mis à rude épreuve dès le début de journée. Alternant entre enrobé, dalle et caniveau pavé, le réglage souple ses suspensions s'avèrent vite être une bénédiction. Après une petite mise au point sur la taille de l'empattement, se glisser entre les voitures s'avérera facile, même si on reste bien souvent à bouchonner les 125 grandes roues présentes partout dans la ville, surtout dans les petites ruelles étroites. Nous avons particulièrement apprécié l'ergonomie apportée au pilote et pas une once de chaleur qui remonte. Et en plus, il ne passe pas inaperçu grâce à son nouveau look. De plus avec le sublime coloris bronze, c'est carton plein pour l'ego. La bulle assez haute en gêne pas la visibilité mais pour les grandes tailles, il voudra mieux la monter en position haute, car à bonne vitesse le roulis de l'air revient dans le casque, sans être pour autant handicapant.


Essai Yamaha X-Max 300 2017 : plus puissant, plus léger


Une fois sorti de la ville, le X-Max s'en sort aussi très bien, et ce, grâce à son moteur. C'est d'ailleurs le plus gros point fort de ce nouveau moteur. Le travail des ingénieurs rend le mono cylindre top à exploiter. Il permet d'avoir une très bonne réponse au variateur et de proposer une relance franche quelque soit la vitesse. Mais c'est particulièrement à basse vitesse. Les démarrages aux feux rouges ne seront qu'une formalité tout comme son utilisation sur des portions rapides. Certes, il faudra tout de même anticiper les déplacements passés les 70 km/h mais il n'a rien à envier à la concurrence de la même cylindrée. Le ronron du moteur est typique du bruit d'un scooter, de ce côté-là pas d'illusion. Sur l'ensemble de notre trip hors de la ville, le scooter a tenu le cap sans faillir, si bien, qu'il y a avait une pointe de frustration quand on se rend compte que le moulin en a encore sous le coude et que c'est la garde au sol (voir la partie cycle, sur un rythme pas franchement raisonnable pour ce type de machine) qui n'arrive plus à suivre et se contente d'émettre des bruits de métal atroces à cause des frottements. Mais dans ce cas nous sommes assez loin de l'usage « traditionnel » d'un scooter.

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Essai Yamaha X-Max 300 2017 : plus puissant, plus léger


La partie cycle se conjugue parfaitement avec l'état d'esprit du scooter : confort et agrément de conduite. Les suspensions réglées assez souples donnent un véritable confort pour le pilote, qu'ils s'agissent de la ville ou de la campagne. Mais souple, ne veut pas dire mou, car le train avant reste précis et les placements de la machine restent tout à fait satisfaisants. À basse vitesse, couplé avec la bonne répartition des masses, le X-Max se gère très bien. À vitesse plus soutenue et sur un type enroulé, la partie cycle fera également le travail. Il faudra vraiment le pousser dans ses derniers retranchements pour sentir l'arrière avoir des mouvements parasites, ou sur des très grosses compressions sans pour autant mettre sa tenue de route en cause. Il saura également satisfaire les envies de balades du dimanche. Seul ou en duo, il saura vous faire profiter du paysage en mode balade. Il se laissera emmener d'un virage à un autre, tout en vous berçant. À faire attention car il pourrait presque vous chanter une berceuse.


Du côté du système de freinage, c'est un peu la désillusion. Après un chemin quasi parfait dans sa conception, c'est la surprise de voir que les freins manquent cruellement de mordant. Au début de la journée, nous avons mis ça sur le compte des plaquettes froides, du manque de sensibilité à cause du port des gants d'hiver ou encore même la forme très arrondie des leviers de freins (pourquoi pas ?), mais après ces options éliminées, l'attaque reste juste. Il faut en effet bien forcer sur les deux leviers pour obtenir un bon freinage. Pendant l'essai, il a été quelques fois où nous nous sommes fait surprendre à en déclencher le système ABS. Un deuxième disque dans ce cas aurait été salvateur rendant le scooter encore plus sécurisant qu'il ne l'est déjà.


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