Le Grand Prix moto de Thaïlande aura-t-il lieu ?
Alors que le circuit de Chang (Buriram) doit accueillir le paddock MotoGP au mois de février prochain, l’afflux de réfugiés fuyant les affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge pose question sur la tenue de l’événement sportif.

Le regain des tensions et la nouvelle escalade de violences entre les troupes thaïlandaises et cambodgiennes à la frontière ont entraîné un afflux massif de réfugiés, transformant le circuit international de Chang, situé dans le canton de Buriram, en centre d’accueil.
Selon l’agence de presse Reuters, les combats ont repris le 8 décembre dans cinq zones frontalières, sur une étendue de 800 km, et dans des circonstances exactes qui restent encore floues.
Les hostilités entre les deux pays asiatiques ont déjà engendré le déplacement de près de 400 000 personnes fuyant la zone de conflits selon les autorités thaïlandaises.
Situé à environ 100 kilomètres de ces zones contestées, le circuit international de Chang (Buriram) accueille depuis quelques jours une petite partie de ces réfugiés (entre 15 000 et 20 000 personnes), et a été pour l’occasion transformé en centre d’urgence avec des tentes et des bâtiments temporaires.

Or c’est sur ce tracé que l’année 2026 du championnat du monde MotoGP doit s’ouvrir, d’abord les 21 et 22 février avec les traditionnels essais de pré-saison, puis la semaine suivante, du 27 au 1er mars, et le coup d’envoi de la saison 2026 avec le Grand Prix de Thaïlande.
Aujourd’hui, devant l’urgence de la situation et son caractère imprévisible, il est notamment difficile de savoir si le circuit sera en mesure de recevoir le paddock MotoGP dans des conditions de sécurité optimales.
En cas de poursuite des affrontements, la question du maintien de l’épreuve, à quelques kilomètres seulement de zones où la tension règne s’imposera, la priorité restant humanitaire, et de pouvoir accueillir les réfugiés et civils victimes du conflit.













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