Regardez bien le classement de ce dernier Grand Prix de San Marin, disputé sur piste sèche, et vous y verrez un Jorge Lorenzo victorieux précédant Valentino Rossi de seulement 4,4s. Un résultat qui n'est pas une prémonition pour 2013 mais bien une réalité de 2012.
Non non, le titre n'est pas une erreur. Du moins est-ce la version donnée par Karel Abraham père au moment de l'annonce de son accord avec Aprilia pour courir avec sa CRT lors des deux prochaines saisons de Moto GP.
La pluie s'est invitée sur les bords de l'Adriatique en ce premier jour du Grand Prix de San Marin qui a pris ses quartiers à Misano. De quoi refroidir les ardeurs des leaders des championnats qui ont effectivement été des plus prudents, surtout en Moto GP où ils n'ont été que onze à s'être décidés au combat.
Misano sera ce week-end la nouvelle représentation d'un duel à couteaux tirés entre Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa dans l'optique d'un titre de Moto GP pour le moins disputé. Avec le forfait d'un Casey Stoner blessé à la cheville et qui se prépare à la retraite, on aurait pu penser la couronne mondiale acquise au teigneux "Por Fuera".
Hector Barbera va retrouver ce week-end une Ducati Pramac qui lui échappera à la fin de la saison. L'Espagnol a eu beau ne pas démériter depuis 2010, année où il a commencé chez Aspar à piloter des Desmosedici en Grand Prix, jamais il n'est entré en considération dans les plans de Borgo Panigale.
L'an prochain, chez Ducati, il y aura deux couples italo-américains répartis au sein de deux écuries. L'une officielle avec Andrea Doviziozo et Nicky Hayden, et l'autre chez Pramac avec Ben Sies et Andrea Iannone.
A quatre courses du but et ses quelques 100 points encore à distribuer, le titre n'est mathématiquement pas encore perdu pour Carlos Checa qui compte 70,5 longueurs de retard. Mais le cœur n'y est plus au sein d'un team Althea qui se sent floué par un règlement qui défavorise, selon lui, ses Ducati.
Les Ducati Althea ont étendu leur emprise en ce premier jour du Superbike au Nürburgring. Giugliano le matin pour la séance libre puis Carlos Checa ensuite pour une qualification ensoleillée, suivi du même Giugliano, ce n'est rien de dire que les 1098R ont montré leurs bonnes dispositions à arpenter la massif de l'Eifel.
Encore mathématiquement en lice pour un titre de Moto 2 qui semble néanmoins promis dans les faits à Marc Marquez, Andrea Iannone semble d'ores et déjà assuré, comme son rival espagnol, de son avenir en Moto GP. A ce rythme, il n'y aura donc que le méritant Pol Espargaro qui se retrouvera sur le carreau.
Le paddock du Superbike vient à peine de s'installer sur le site endetté du Nürburgring que, déjà, des surprises nous sont soumises. Loin de la joute sportive exacerbée qui va opposer Marco Melandri, leader du championnat sur une BMW qui fera sa représentation nationale et Max Biaggi, l'Empereur qui refuse d'être déchu, c'est en coulisse que les choses se sont mises en mouvement.
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