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Radars dégradés : le manque à gagner fiscal regretté qui fait tiquer

Dans Moto / Pratique

André Lecondé

Ce mouvement des gilets jaunes, décidément, choque et agace, mais il permet aussi de mettre enfin certaines vérités au grand jour. Dans le cas des radars mis sur le bord de nos routes, le gouvernement vient enfin de reconnaître qu’ils sont là pour une fiscalité routière qui a pris le pas sur la sécurité. Car lorsque l’on évalue le manque à gagner fiscal d’un radar dégradé et qu’on l’ajoute à celle du coût des réparations des engins mis hors fonction, on crée un lien de cause à effet imparable. Les radars sont donc bel et bien là pour récolter de l‘argent.

Radars dégradés : le manque à gagner fiscal regretté qui fait tiquer

Il est des associations d’idées qui font de leurs auteurs les arroseurs arrosés. Pour faire comprendre aux Français que les dégradations consécutives au mouvement des gilets jaunes vont coûter à une collectivité qui devrait, de fait, commencer à montrer moins d’indulgence au mouvement, le gouvernement annonce des sommes intimidantes qui devront être déboursées pour remettre les choses en l’état.

Il est vrai que ces déprédations ont eu lieu. Il est exact que l’argent public va devoir être utilisé pour réparer. Ainsi, selon « Le Parisien », la réparation des radars automatiques détruits ou dégradés par des « gilets jaunes » coûtera plus de 82 millions d'euros. À cette somme s'ajoute un manque à gagner fiscal de 430 millions.

C’est cette dernière précision qui fait tiquer. Le masque tombe enfin. La fiscalité est une motivation enfin reconnue de l’existence des radars. La sécurité est l’alibi. Le quotidien estime à 215,3 millions d'euros de recettes qui ne sont pas rentrées dans les caisses durant les six derniers mois de 2018. S'y ajoutent celles, de même ampleur, qui ne devraient pas être perçues d'ici à juin prochain, le temps que les radars dégradés soient remis en service.

Ceux qui avancent sans vergogne de type d’argument adoubent les appels à dégrader les radars présentés comme des outils privilégiés du « racket fiscal » de l'État. À la mi-janvier, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré que quelque 60 % des 3 275 radars présents sur le territoire national sont hors d'état depuis le début du mouvement des gilets jaunes.

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