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Superbike - Sébastien Gimbert: Ses espoirs pour le Bol d'Or

Dans Moto / Sport

André Lecondé

Superbike - Sébastien Gimbert: Ses espoirs pour le Bol d'Or

On le sait, Sébastien Gimbert a ses jours comptés dans le mondial Superbike après que Christophe Guyot lui ait annoncé qu'il ne renouvellerait pas son contrat pour la saison 2009.


Le Français se doit donc de briller pour trouver un refuge dans cette catégorie pour la saison à venir et la première occasion qui se présente à lui pour ce faire est un Bol d'Or qui se déroulera ce week end, et qu'il a remporté l'an passé. Ses espoirs pour cette 72ème classique de l'Endurance, son bilan de la campagne Superbike et ses perspectives, c'est maintenant, sur Caradisiac Moto:


Dans quel état d'esprit êtes-vous avant d'aborder ce 72e Bol d'Or ?


S. Gimbert : Physiquement je vais parfaitement bien, le break estival m'a fait du bien et j'ai pu recharger les batteries avant d'attaquer la dernière ligne droite de la saison. Le Bol d'Or en est un point d'importance mais il reste aussi quatre courses de championnat du monde Superbike. Tout cela en deux mois, autant dire qu'il ne va pas falloir se relâcher.


Etes vous d'accord si l'on vous annonce comme favori par rapport à votre victoire de l'an passé ?

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S. Gimbert : D'une certaine façon oui. Nous avons gagné l'an passé au


terme d'une course de folie, où nous avons puisé au plus profond de nous même pour aller chercher la victoire. Cette année nous sommes bien sûr dans le même état d'esprit à savoir que nous venons pour la victoire et rien d'autre. Malheureusement nous ne sommes pas les seuls à la vouloir et l'on peut donc s'attendre encore une fois à une course très disputée. Cela ne me dérange pas au contraire. Cette émulation avec nos adversaires devrait rendre la course encore plus palpitante pour le public. J'espère simplement que le spectacle durera plus longtemps qu'au Mans !


Superbike - Sébastien Gimbert: Ses espoirs pour le Bol d'Or


Le Mans justement, cet abandon l'avez-vous digéré ?


S. Gimbert : Sur le coup et dans la semaine qui a suivie c'est vrai que cela a été très difficile. C'est la première fois que l'on quittait une course aussi rapidement. On ne peut jamais refaire une course mais nous avions fait un début d'épreuve parfait. Steve Platter avait effectué un relais d'enfer sous la pluie. Nous avions fait le bon choix de pneus lorsque j'ai pris sa succession, bref tout se passait à merveille. On sentait que chez nos adversaires il y avait moins de sérénité


qu'habituellement et qu'ils étaient sur la défensive. Nous étions en train de mettre notre empreinte sur la course et puis l'embrayage en a décidé


autrement.


Avez-vous cerné le problème depuis ?


S. Gimbert : Oui, bien sûr. C'est la première fois que cela arrivait. On avait jamais rencontré ce type de problème que ce soit les années précédentes ou durant les essais, d'où notre stupéfaction et notre incompréhension.


Pour le Bol d'Or la confiance est de mise donc ?


S. Gimbert : Coté mécanique il n'y a pas lieu d'être inquiet. Nous avons


cerné le problème, Yamaha a fait remonter les informations au Japon.


Ensuite coté préparation de la machine, pourquoi modifier notre méthode de travail. Le GMT est une équipe parfaitement rodée à l'endurance et même si ce coup d'arrêt fait parti de la course, il ne faut pas se focaliser plus que de raison sur cet incident. Ensuite, vous savez comme moi que côté intervention aux stands nous sommes parmi les plus performants du plateau.


Nous sommes au même niveau que nos adversaires voire plus performant que certains. Enfin coté pilote, David et moi sommes en place depuis un certains temps, nous nous connaissons bien et nous avons démontré que nous savions aller vite sans tomber. Steve Platter qui nous a rejoint cette saison est sur la même longueur d'ondes que nous et c'est un vrai plaisir que de travailler avec lui.


Quels seront vos adversaires les plus dangereux Suzuki ou Kawasaki ?


S. Gimbert : Les deux ! Suzuki a l'avantage d'avoir deux motos très


homogènes. Comme souvent la numéro un jouera le titre de champion du monde sur cette course. Il y aura donc une certaine pression mais on peut faire confiance à Dominique Méliand pour demander à ses hommes


d'associer l'art à la manière. La numéro deux, elle, n'aura rien à perdre et comme au Mans il se peut très bien qu'on la retrouve sur la première


marche du podium. Deux motos dans un team c'est une certaine assurance de parvenir à ses fins. Mais c'est aussi une tension supplémentaire à gérer en interne. Cela pourrait nous être profitable.


Quant à Kawasaki, eux aussi auront envie de prendre une revanche sur les 24 Heures du Mans. Ils viennent de gagner les 8 heures d'Ochersleben et voudront confirmer sur le Bol. Mais il ne faut pas oublier la Yamaha Austria qui est toujours en course pour le titre de champion du monde et la Yamaha du team Accropolis qui a terminé sur le podium au Mans.


Enfin coté Superstock, il y a du beau monde aussi et sur la piste les écarts ne sont pas si conséquents que cela. Je pense notamment à la Honda de Sébastien Charpentier et Jean Michel Bayle qui pourrait bien brouiller les cartes durant les essais. Après sur la durée de la course cela me semble plus compliqué car de part leur catégorie, ils n'auront pas de changement de roues rapide et cela risque de les pénaliser si ils se retrouvent en bagarre en tête de la course.


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