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Les Yamaha souffrent et Johann Zarco roule avec une M1. Il est donc dans la galère d’Iwata, mais il serre les dents et va de l’avant. Parti sixième et meilleur des représentants de la marque aux diapasons, il finit neuvième avec sa machine satellite qui ne subit aucune évolution. Il se retrouve entre Rossi sixième et Viñales douzième. Hélas, il est aussi derrière un Petrucci cinquième qui le dépossède au terme de ce Grand Prix d’Autriche de son fauteuil de leader du classement des indépendants…
On attendait une Ducati pour la victoire en Autriche sur un tracé du Red Bull Ring qui est favorable à la puissance de feu de la machine de guerre italienne. Mais on voyait plutôt un Dovizioso concrétiser. Au lieu de ça, c’est un Lorenzo conquérant et déterminé qui a mis au pas non seulement son équipier, finalement troisième, mais aussi son futur compagnon d’écurie Marc Marquez qui a tout donné pour imposer sa Honda. Mais en vain !
KTM cherchait depuis un moment son second pilote d’essai et, en Autriche, il l’a trouvé en la personne de Randy De Puniet. Un retour à la mission qui était celle du Français en 2016. Mais il se pourrait bien que le Français revienne aussi en Grand Prix, pour peu que la série noire qui touche le team orange au sujet de ses pilotes se poursuive…
Kawasaki s’est occupé de son missile Ninja H2 qui a le mérite de présenter sur le marché la seule proposition d’un moteur suralimenté. Une prouesse et une opportunité qui méritent des éloges, d’autant plus que le nouveau millésime s’annonce comme un très grand cru !
Chez Aprilia, il semble que l’on travaille avec le plus grand sérieux sur un moteur qui permettrait de faire la jonction entre les petites cylindrées de la marque et les icônes statutaires débordant de puissance. L’idée avait été avancée au sujet du projet d’un tripode en réponse à la Niken de Yamaha. Mais la vocation de cette mécanique serait bien plus générale…
Il n’y a pas le feu à la maison, mais dans un monde des affaires qui s’arc-boutent sur les résultats financiers, c’est le genre de signal qui donne un coup de froid. Après huit années positives, Ducati a vu ses ventes baissées de 7,4 % dans le monde. Dans un groupe automobile Volkswagen qui n’a de cesse de s’interroger sur la pérennité de son constructeur moto dans sa famille, la chose est à regarder de près.
Pour seulement deux malheureux millièmes, Marc Marquez s’est à nouveau inscrit au sommet de la grille de départ du Grand Prix d’Autriche. Une performance qu’il avait déjà réalisée l’an passé et encore devant des Ducati à leur aise sur le Red Bull Ring. La course promet donc d’être serrée et l’officiel Honda verrait bien un scénario à la Brno vu le week-end dernier. Mais son secret espoir, c’est de battre les Ducati là où elles n’ont encore jamais connu la défaite…
Valentino Rossi avait échappé à la Q1 depuis Phillip Island, mais n’aura pas été en mesure d’être repêchés en Autriche. La dernière fois qu’une telle situation s’était produite, c’était à Montmeló en 2017. L’Italien avait alors été contraint de partir 13e. Cette 14e place sur la grille du GP d’Autriche constitue son plus mauvais résultat sur la grille depuis son 15e temps de Phillip Island 2016.
C’est de la sixième place que Johann Zarco s’élancera pour son Grand Prix d’Autriche. Jamais depuis Le Mans le Français ne s’était aussi bien qualifié et cette performance arrive à point nommé pour Yamaha qui voit ses pilotes officiels Viñales et Rossi seulement onzième et quatorzième. La firme d’Iwata s’est même publiquement excusée pour ça !
En MotoGP, le cours du millième est élevé et en Autriche, il a encore pris de la valeur. Marc Marquez doit ainsi le bonheur de sa 77e position de pointe de carrière pour deux petits millièmes qui lui ont permis de tenir en respect un Dovizioso dans son jardin avec sa Ducati. Des motos italiennes en verve puisque c’est Jorge Lorenzo qui ferme le trio de tête tandis que Petrucci est quatrième.
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