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2. Contact - Mash Six Hundred 650 : parfum d'ancienne

Essai Mash Six Hundred Classic

Qu'est ce qui fait une moto vintage ? Son look ? Ça, c'est fait, en ce qui concerne la Six Hundred. Son comportement ? Là, il va falloir revoir vos classiques, car si elle est simple, la 650 n'en est pas moins "moderne". Enfin dans une certaine mesure : les freins sont plutôt bons ! Pour le reste, disons que même avec des éléments de partie cycle d'entrée de gamme, elle offre une prestation tout à fait convenable. Alors elle a beau avoir un cadre tubulaire de petite section, de grandes roues et être petite de taille dans l'absolu (les grands gabarits ont les jambes qui dépassent en largeur), elle sait se faire une place sur la route et surtout y rester. Prenons-la pour ce qu’elle est : une moto sympathique et prompte à rouler à bien des rythmes, dès lors que l’on passe un certain cap psychologique. Lors de cette prise de contact d'une trentaine de kilomètres seulement, nous avons pu la découvrir, la déflorer, mais pas forcément l'analyser sous tous ses aspects.

Essai Mash Six Hundred Classic

Et autant dire que pour ce qui est de se montrer amusante, cette Six Hundred Classic sait y faire. Elle surprend même par son bon équilibre (sans que la roue avant de 19 pouces ne se fasse trop sentir) et la précision plutôt bonne de sa trajectoire. Alerte, la Six Hundred Classic ne manque pas d’imposer une manière de l’emmener lorsque l’on cherche un peu plus de performance et de vitesse. Ne serait-ce que du fait de ses pneumatiques, elle impose une forme de réserve que l’on lève d’autant plus rapidement que l’on accepte de ne pas pouvoir serrer le fin réservoir de 13 litres. Pour peu que l’on dépasse les 1,75 m, il faudra écarter le genou, et prendre le style Fourgeaud. Vous ne connaissez pas le style Fourgeaud ?

La méthode Fourgeaud

Frédéric Fourgeaud est l’âme de Mash et celui qui a décidé des modèles développés et importés par sa marque. Cet amoureux de belles mécaniques (automobile et moto), dispose d'une solide expérience, d'une culture moto des plus développée et d'un coup de guidon redoutable. Attaché au passé autant qu'à l'avenir, il a ressuscité les "anciennes" en allant sourcer ses motos là où l'on trouve encore les moules pour les fabriquer. Contre vents et marées, il a ainsi réintroduit et démocratisé un type de motos pour les moins fortunés à la recherche d'une âme d'antan. Régulièrement, il prend ses motos et les emmène aux limites de leur possible, prouvant d’une part que l’on peut (!), d’autre part qu’il n’a rien perdu de son niveau de pilotage. Sans cesse à la recherche de la moindre amélioration, il teste, pousse, quitte à laisser passer quelques pétouilles aux allures usuelles. Du style de l’amortissement légèrement rebondissant. Lui qui est de la vieille école, qui aime les anciennes et ce qu’elles apportaient, il retrouve là ses marques, tandis que l’on valide pleinement le coup de guidon imprimé. en tant qu'ouvreur. Fin de l'aparté.

Essai Mash Six Hundred Classic
Question. Qu'est-ce qui touche en premier ? Le pot ou les repose-pieds ? Les chaussures. De peu.

Déhancher ? Pour quoi faire ? On relève un peu la moto, on s’engage au corps, aux épaules, bref, on pilote à l’ancienne, en toute fluidité et sans brusquer les suspensions dont on trouve rapidement les limites. Alors, cela dodeline lorsque l’on rencontre une bosse, mais sans gravité, et surtout ça encaisse comme une a) ancienne ancienne b) une chinoise d'il y a quelques années c) une passe partout. Il y a plus de ressort là-dedans que d’hydraulique, mais ça passe. Reste à laisser vivre, à accepter le fait que l’on ne pourra pas tout maîtriser. L’efficacité est de mise et les courbes s’enchaînent avec aisance, dans un élan que l’on n’aurait pas imaginé. C’est que ça tient le pavé, au final, une 650 Mash !

Essai Mash Six Hundred Classic

Et ça freine, même. Oh, sans violence, assurément, avec une certaine douceur, même, et sans espoir d’améliorer les choses en triturant un réglage de levier, absent. Simple, la Six Hundred s’en remet à vous, à vos possibles et à vos capacités pour évoluer. Vous voulez de la promenade pépère, au son du mono qui peuf peuf gentiment et reprend avec souplesse et bienveillance au-dessus de 2 500 tr/min ? Soit. Vous aimez sentir une poussée plus importante et entendre davantage le moteur, vous chatouiller les pieds, mains et fondement à coups de vibrations mécaniques ?

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Essai Mash Six Hundred Classic

Pour vous, il faut qu’une moto cause, soit vivante et vous fasse sentir vivant ? Soit ! Poussez au-delà de 5 000 tr/min, au-delà du « gras » moteur et découvrez un peu du caractère certes feutré, mais bien agréable de la moto. Celui d’un moteur oublié par ses concepteurs et repris là avec pertinence. Relativement économe en carburant, il insuffle environ 3,7 l/100 km de bonnes sensations à qui le mène rondement. Pourvu de seulement 5 rapports, ce monocylindre tire relativement court et emmène volontiers tutoyer les 150, 160 ou peu plus eu au compteur si l’on est dans de bonnes dispositions. De quoi se faire plaisir, et trouver une architecture décidément bien sympathique, même si oubliée par bien des concurrents.

Voici donc le credo de la Mash Six Hundred : jouer la différence en se contentant d’être elle-même, jamais plus. Jamais trop en tout cas. Elle est une moto humble et agréable, compagne évidente de voyage sur les routes secondaires, camarade sympathique en ville où elle réclame volontiers d’être emmenée avec zèle. Juste histoire de. Alors elle pousse un peu plus qu’une 125 sur le premier rapport (environ 40 km/h), et enchaîne sans broncher les rapports au moyen d’une boîte somme toutes assez douce. Sans fausse note, la Six hundred.

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