4. Essai Harley-Davidson Dyna Wide Glide - La vie à deux: Le brandon de discorde

Un vulgaire pouf sur le garde boue arrière tronqué et un sissy-bar très symbolique, voilà ce qui attend le binôme qui veut profiter du paysage et de l'expérience sur la Wide-Glide. Au moins, il ne pourra pas dire qu'il n'a pas été prévenu ou qu'on lui a caché quelque chose. Maintenant, s'il veut aller jusqu'au bout de son ambition, il faudra qu'il s'accroche. Au sens propre comme au figuré d'ailleurs.

Ainsi, et alors que le pilote jouit d'une selle confortable dès l'origine, ce qui n'est pas toujours le cas chez Harley, derrière, c'est la tempête. La largeur de l'assise est à la limite de la décence, les maintiens sont de véritables pièges qui transformeront le pilote en bouée de secours, et s'il faut combiner ces paramètres avec une assise plus haute, c'est une désagréable mais constante impression de pouvoir être désarçonné à tout moment qui dominera l'invité(e).

L'ampleur de ce sentiment d'insécurité sera évidemment inversement proportionnelle au poids et à la taille de la victime. Et même si celle-ci a un gros cœur, elle devra finalement vaincre les vibrations remontées des cales pieds. Bref, la Wide Glide n'est pas Glamour.