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2. Essai Harley-Davidson Road King 2017 : un bon équilibre

Essai Harley-Davidson Road King 2017 : un moteur tout neuf !

Chez Harley, sur l'ensemble de la gamme Touring, il faut être conscient du gabarit des machines. Avec une entrée de gamme comme le Road King affiché à 371 kilos, il y en a de quoi refroidir certains. Et une fois devant la belle, ça ne va pas forcément mieux, mais les 705 mm de hauteur de selle consoleront les petites tailles pour les manœuvres. Une fois à bord, cette première impression s'évanouit littéralement. L'habitude que l'on a de mettre un grand coup dans le guidon pour redresser ce type d'enclume est totalement inutile. Le poids très bien réparti en bas conjugué à une surprenante répartition des masses fait du Road King un jouet à déplacer, et même en dévers ! En revanche, le Road King avec ou sans le plein fait une vraie différence dans les manœuvres Le rayon de braquage minuscule donnera en revanche une sensation de poids sur l'avant.


L'astuce est de ne pas essayer de lutter lors d'un demi-tour. On amène le guidon en butée, et hop, ça passe crème. Nous nous éloignons de plus en plus des anciennes HD pour prendre possession de machine de plus en plus civilisée.


La clé sans contact dans la poche, on démarre le Road King et on écoute en attendant que le moteur soit à température (régime à chaud revu à la baisse à environ 850 tr/min). Et là, nous sommes restés assez dubitatifs sur la conservation du « Harley's sound ». Elle ne fait certes pas le bruit d'une japonaise, mais nous avons vraiment eu du mal à retrouver ce qui fait la légende de la marque. Nous mettrons ça sur le compte de l'Euro4, mais l'avis se fera définitif lors d'une écoute en stage 1.


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À bord, le confort prédomine, autant pour le pilote que pour le passager si on ajoute l'option sissy-bar pour lui. La large bulle protégera presque jusqu'au sommet du casque et ne gênera pas la vision si tant est qu'elle soit propre bien évidemment. Les premier kilomètres révèlent une moto très facile à prendre en main mais qu'il faut gérer tout dans la douceur, la brutaliser ne fera que vous faire lutter contre. Le poids s'efface dès le premier rapport. On s'aperçoit également très vite que le moteur et les échappements chauffent encore beaucoup malgré le travail de Harley sur le sujet, surtout sur le côté droit. Idem sur le levier d'embrayage qui ne perd rien de sa dureté, même en hydraulique. Juste sur ces deux points, on placera définitivement le Road King en ennemi de la ville. On ne rajoutera donc pas à la liste, le ralenti un peu bas qui fait caler si on est un peu pressé. Pas si grave au final, puisqu'il n'est pas prévu pour ça !


Sur des axes plus roulants, le Touring montre de vraies qualités dynamiques dans sa branche. On se laisse porter par le petit ronron du moteur, calé en 4 ou 5ème vitesses et retrouve l'essence même du custom : prendre plaisir à rouler tranquille et se laisser bercer au gré du paysage. La boîte bien étagée plus la bonne sensibilité de l'embrayage permet de gérer les rapports en douceur par rapport au claquement des générations à carbu ! Mais le véritable atout de ce modèle est bien le Milwaukee Eight 107. Il a été conçu de manière assez polyvalente. D'un côté il permet d'enrouler, peu importe le rapport, avec un couple idéal autour des 3500 tr/min et de l'autre, un mini-diable s'y planque. Pourquoi mini ? Car comme le sait chaque connaisseur de la marque, les rapports sont courts et la zone rouge plafonne autour des 5000 tr/min. Et bien c'est entre 2000 tr/min et 4000 tr/min que le 107 se révèle. Avec une ouverture en grand de la poignée des gaz, un son très rauque et une poussée franche se profilent. On prend d'ailleurs plaisir à le titiller au fil des kilomètres. L'ensemble donne au custom un confort de conduite pour les dépassements ou bien pour augmenter le rythme. J'irais jusqu'à dire qu'il me rappelle un certain moteur chez la concurrence américaine avec 2 fois moins de plage de couple. Mais tout comme ce dernier, le Milwaukee Eight manque de vibrations et de la sonorité (foutu Euro4 ! ) qui fait la réputation de la marque. En ce qui concerne les performances par rapport à l'ancienne motorisation, elle se fera sentir plus sur les mi-régimes sans être une énorme révolution sur les performances. Les fans du Twin ne seront pas perdus.


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Pour sa catégorie, la partie cycle est bien aboutie. L'évolution des suspensions n'est pas significative sur un roulage traditionnel, mais elles font parfaitement leur travail. C'est un plaisir de se faire emmener d'une courbe à une autre sans sourciller et de pouvoir effectuer ses trajectoires d'un simple regard. Qu'on ne se le cache pas le Milwaukee Eight donne envie de pousser, si l'ensemble cadre/suspensions tient la route, c'est le freinage qui sera à la traine. Non pas que les doubles disques soient justes, mais il faudra toujours pendre en compte les 371 kilos de la machine. L'anticipation est le maître mot, même si l'ABS veille au grain (parfaitement calibré comme sur l'ensemble des modèles Harley Davidson).


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