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Essai Moto Guzzi V9 Bobber : Dark side of... Italy

Dans Moto / Nouveauté

Benoit Lafontaine

Essai Moto Guzzi V9 Bobber : Dark side of... Italy

Moto Guzzi réinvente la V7. Avec 90% de la moto annoncés comme nouveaux, naît la V9 ou "Vou Nouévé" en italien dans le texte. Avec un 9 comme dans neuf -le chiffre-, et un 9 comme dans... neuf -le modèle-. Aujourd'hui présentée en deux versions : Roamer, inspirée de la Nevada et Bobber, inspirée des... bobbers, la V9 pourrait également être prochainement transformable en deux autres versions, créées à partir de kits fournis par le constructeur : la "Scrambler" et la "Dapper", à l'image de la V7.


La V9 est-elle le futur de la marque ? Les italiens le croient, l'espèrent, et font en tout cas tout pour. Et-ce suffisant ?


Dark side of... Italy

La Bobber est avant tout une claque visuelle et un coup de balais sur le classicisme désuet de la gamme Moto Guzzi actuelle. C'est un peu comme si dans un moment d'égarement tenant du génie, une fluette V7 avait « croisé » un Harley Davidson Fat Bob, le tout dans le bar hype d'une improbable concentration néo-vintage. De leur idylle aussi brève que torride serait née une « petite » tenant plus de sa mère que de son père : la V9.


Jeune, la ligne superbe et fluide, aérienne et aérée, habillée léger, la V9 affiche des éléments de carénage comme suspendus au dessus de son cadre tubulaire en acier et de ses pneumatiques. Le réservoir goutte d'eau de 15 litres de contenance s'affiche aussi large en vue supérieure qu'il peut être fin de profil. Rehaussé par une arrête, il se prolonge par la selle vintage plate aux volumes visuels très agréables, à défaut de volumes de mousse : elle est aussi peu confortable qu'elle peut être sexy ! Au moins, elle met immédiatement en valeur le garde boue arrière court surplombant la roue de 16 pouces chaussée en 50/80... Ahhh, Les jantes à bâtons ultra fins de la V9 Bobber : deux belles pièces de 16 pouces parfaitement intégrées et séduisantes au possible. Surtout avec cet autre pneu de130/90 à l'avant, tout juste léché par le garde boue métallique. On en oublie la simple fourche traditionnelle non réglable de diamètre 40 mm et signée Kayaba, au profit du sentiment d'un design à la fois trapu et léger : un très bel exercice de style que l'on jugerait volontiers intemporel.


Moderne de partout !

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Essai Moto Guzzi V9 Bobber : Dark side of... Italy


Même le petit compteur rond contribue à l'effet d'authenticité. A l'image de la moto, il prend un air classique alors qu'il regorge de modernité. Il n'est d'ailleurs pas entièrement digital. Véritable concentré de technologie, il parvient à allier compacité et exhaustivité, pouvant même être complété en option par un affichage multimédia et digital des informations issues des capteurs de la moto. Dénommé MG-MP, le dispositif utilise une connexion sans fil avec un smartphone Android ou IOS. On accède toujours aux informations déjà fournies par le petit et très clair afficheur digital, au nombre desquelles rapport engagé (affiché en permanence), et consommations instantanée et moyenne, compte tours, temps de parcours, heure, température extérieure et niveau de réglage du contrôle de traction parmi les 3 disponibles (1, 2 ou Off) que l'on choisit par simple pression sur la commande au commodo gauche. Le MG-MP ajoute à cela toutes les informations dont on rêve sans jamais oser les demander. Surtout sur un Bobber, comme témoignent par exemple l'affichage de l'inclinaison de la moto, du couple ou de la puissance instantanés, la force d'accélération, et bien d'autres encore, sans oublier des fonctions bien plus utiles d'indication de conduite économique, d'avertissement sur le dépassement vitesse ou encore de navigation et de localisation de l'emplacement de parking de la V9... Un must pour les geeks et les curieux, qui peineront à choisir les 5 paramètres affichés simultanément. Ils pourront par contre profiter pleinement de la recharge de leur smartphone par la prise USB incluse d'origine sur le côté droit de la colonne de direction.


Rien que du neuf pour la V9

Essai Moto Guzzi V9 Bobber : Dark side of... Italy


Les éléments de carrosserie et le support de garde boue avant sont en acier, en aluminium pour le superbe bouchon de réservoir (sans verrou !), les cache-écrous, les très belles platines et les commandes au pied, les leviers de frein et d'embrayage, ou encore les très travaillés pontets du guidon et le guidon lui-même, lequel est noir mat et assez plat de forme. Ce dernier hérite d'une nouvelle génération de commodos des plus esthétique et valorisants : une très belle pièce proposant même une nouvelle forme de commutateur de clignotant... à laquelle il faudra s'habituer. Une fois en mains, le guidon propose curieusement un cintre pliant légèrement les poignets et tendant des bras lui tombant légèrement dessus. La position de conduite ainsi créée se montre particulière, « virile », tasse les épaules et écarte les coudes, tandis que le placement des jambes se veut bien plus académique.


Bicylindre en en V transversal oblige, on est assis jambes à l'équerre, le derrière posé sur une assise étroite, basse de 780 mm et on ne peut plus ferme, pour ne pas dire spartiate...


Dès 1,80m et pour peu que l'on cherche l'agilité, on conduit proche du réservoir et on ressent immédiatement la chaleureuse présence des cylindres uniquement refroidis par air... Bien que protégé de la chaleur directe, on pose les genoux sur la culasse et les mollets contre les caches plastiques esthétiques positionnés derrière. Résultat ? Une chaleur acceptable par 15° ambiants avec un pantalon de moto, sûrement bien moins en été ! Qu'à cela ne tienne : on écarte naturellement les jambes, adoptant une position de conduite « customisante » et une conduite au choix au guidon ou aux bassin/pieds, réservant les appuis pour les phases plus sportives.


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