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2. Essai Peugeot Django 125 Allure : pratique et confortable

Essai Peugeot Django 125 Allure : les Vespa en ligne de mire

Comme évoqué précédemment, Peugeot incurve une trajectoire néo-rétro avec toute la légitimité qu'on lui connaît en la matière grâce à aux anciennes S55/S57. Fabriqué à l'usine Jinan (joint venture de Qingqi) en Chine, le Django vient en complément de gamme où les prévisions pour la France devraient se concentrer au 2/3 Evasion/Sport, 10 à 15 % pour la version entrée de gamme Héritage et 20 % pour la finition Allure (notre modèle d'essai). Parfaitement alignés devant le siège social de Peugeot, les Django attirent l'oeil par des coloris attribués selon le niveau de finition. Outre les teintes d'origine, le site internet de Peugeot propose de personnaliser à votre goût le véhicule qui vous convient au moyen d'une palette graphique parmi 110 000 combinaisons possibles. Pour cela, il faudra acquérir le Django ID (3199 €) pour ensuite effectuer votre combinaison (coloris des carénages, selle, etc..). Les prix des accessoires s'échelonnent entre 250 et 600 €.


Si l'on rentre dans le vif du sujet, force est de constater que le Django présente un niveau de finition et d'assemblage rigoureux. Quelle belle surprise de voir un ensemble qualitatif : assemblage des carénages, soudure au niveau du pot d'échappement, le Django mérite une attention particulière, même si, avouons le, nous étions dubitatifs lors de la première apparition à Milan l'année dernière. Visuellement, notre modèle allure exibe un joli teint chocolaté accompagné d'une selle beige. Le Django jouit d'un empattement légèrement plus long que la Primavera (1367 contre 1340 mm pour l'italienne). La silhouette demeure assez bien proportionnée et l'on remarque la coque arrière munie d'ailettes très étirée. La proue, frappée du lion, accueille une signature lumineuse à Led, tandis que les chromes sont présents sur le cerclage des rétroviseurs, sur la casquette du phare et dissimulés un peu partout sur les carénages. Le petit saut de vent figure sur la liste des équipements de série mais reste plus cantonné à un détail esthétique que protecteur.


Equipement haut de gamme


Essai Peugeot Django 125 Allure : les Vespa en ligne de mire

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Le Django dispose d'une dotation d'équipement riche : les surfaces de rangement ne manquent pas comme en témoigne la présence d'un plancher plat (muni de lamelles antidérapantes) fort utile au quotidien et associé à un accroche-sac rétractable pour l'emport d'un imposant sac de sport. La selle, scindée en deux parties distinctes, et dont l'ouverture s'effectue au contacteur, ne s'ouvre qu'au niveau de la partie avant. A l'intérieur, la superficie ne peut contenir qu'un casque jet à écran. Toutefois, la fixation du top-case (de série, précisons-le) accroît la capacité de chargement et l'on pourras sans problème rajouter un casque et un pantalon de pluie. Toujours au chapitre des rangements, le tablier renferme une double boîte à gants vérrouillable. La partie droite accueille une prise 12V et permet d'y glisser un téléphone portable. La partie gauche reçoit le bouchon de réservoir (8,2 litres), Peugeot a même poussé plus loin en apposant une encoche pouvant accueillir le bouchon lors des phases de remplissage à la pompe, astucieux, la clientèle féminine appréciera !


A bord, l'instrumentation reçoit un tableau de bord semi-digital : le cadran distille une large panoplie d'informations utile à une utilisation quotidienne (horloge, température extérieure, trip partiel, odomètre, jauge de carburant à segmentations). Il est entouré par un compteur de vitesse à lecture analogique. Le Django s'octroie deux béquilles pour le stationnement (latérale et centrale), toutes deux faciles à déployer, la latérale fait office de coupe-circuit. En revanche, nous apporterons un léger bémol sur l'agencement des comodos : ceux-ci sont placés beaucoup trop loin par rapport aux poignées, il devient difficile d'atteindre les clignotants.


confort absolu et moteur d'origine Sym


Essai Peugeot Django 125 Allure : les Vespa en ligne de mire


Agréablement surpris par la qualité de fabrication, le Django se devait de faire ses preuves en matière de comportement dynamique, sur ce point précis, le constat s'avère tout aussi flatteur et l'on peut que se féliciter d'avoir une machine fiable à tous les niveaux. L'ergonomie propose une selle basse (770 mm de hauteur) mais un peu large pour les petits gabarits et surtout un tantinet ferme ce qui n'altère en rien le confort car aucune douleur au lombaire ou fessier n'est venu ternir cet essai. Le passage est pour sa part choyé avec un espace entièrement dédié pour lui, il s'attribue un dosseret assorti à la couleur de la selle, des poignées de maintien chromées typées rétro et deux cale-pieds repliables. Le pilote dispose d'une position classique et bénéficie même de deux échancrures à l'embase du tablier pour le placement des pieds.


Techniquement, le Django s'adjuge une fourche hydraulique en guise de suspension avant et un simple amortisseur arrière hydraulique mais non réglable. Là-aussi, Peugeot a vu juste au niveau des réglages car l'ensemble procure un excellent amortissement, pas trop ferme ! mieux encore les nids de poule ou raccords douteux se passe avec une souplesse étonnante. La tenue de cap reste précise, assez vive sur des changements de direction avec cependant un train postérieur un peu lourd. Chaussé en pneumatique CST à flancs blancs, le grip s'avère honorable sur route sèche. La finition Allure est équipée du freinage couplé SBC, tout comme les version Sport et Evasion. Seul le modèle Héritage bénéficie d'un freinage classique. Ce freinage SBC est matérialisé par deux disques (répartis avant/arrière) ø 200 mm. Facilement dosable, il diffuse une puissance nécessaire sans que la fourche ne se mette en phase de ''pompage''.


Peugeot a fait appel à l'un de ses partenaires motoriste, en l'occurrence Sym pour la fourniture d'un moteur à refroidissement par air. Après le Tweet, au tour du Django d'hériter du bloc 125 mais de nouvelle génération avec un gain de puissance d'environ 1 chevall portant la valeur énergétique totale à 10,2 chevaux. Discret à l'usage, il s'accompagne d'un léger temps de réponse dès sollicitation de la poignée des gaz mais il est doux lors des montées en régime avec des accélérations franches et incisives pour la catégorie. Durant notre essai, nous avons pu effectuer des trajets urbains avec en prime un tronçon d'autoroute où notre version d'essai a quasiment atteint la graduation des 110 km/h compteur. Une belle performance sachant que notre Django n'affichait que 300 kilomètres au compteur. Enfin, en terme de consommation d'essence, nous pouvons raisonnablement tabler entre 3 litres et 3,5 litres/100 km.


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