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2. Essai Piaggio Medley 125 : l'arrivée du Stop&Start de série

Essai Piaggio Medley 125 : le SH en ligne de mire

De prime abord, le gabarit n'est pas impressionnant mis à part le tablier dont les dimensions offrent une protection honorable, le pilote peut profiter d'un espace conséquent aux jambes, de même qu'au niveau des pieds où le prolongement des marche-pieds permet d'avancer au maximum. Culminant à 799 mm, la selle, assez large, ne satisfera pas les pilotes de moins d'1m75 obligés de poser que la pointe des pieds. Le guidon étroit, cumulé à l'assise légèrement surélevée, oblige à avoir les bras tendus. De plus, les plus grands ne seront pas gênés et n'auront pas besoin de venir empiéter sur la selle passager.


Essai Piaggio Medley 125 : le SH en ligne de mire


La structure technique du Medley repose sur un cadre de type berceau surbaissé fait de tubes d'acier avec des renforts en tôle d'acier quasi similaire à celui utilisé par le Beverly. La partie-cycle s'articule autour d'une fourche télescopique ø 33 mm, tandis que la suspension arrière est confié à un duo d'amortisseurs réglables sur 5 positions en précontrainte. En matière de pneumatiques, le Medley opte pour une monte Maxxis 16 pouces à l'avant et 14 pouces à l'arrière. Cette configuration laisse apparaître un train avant précis, sans lourdeur et l'agilité s'en voit magnifié que ce soit à haute vitesse ou dans le trafic dense. De plus, le Medley braque très court ce qui encourage à effectuer des demi-tours dans un mouchoir de poche. Dans l'ensemble, les suspensions absorbent correctement les aspérités de la route sans pour autant épargner totalement vos lombaires. A l'instar du Liberty, le Medley hérite du système de freinage ABS et non un couplage Avant/arrière (rappelons que l'un ou l'autre étant obligatoire sur les machines homologuées après le 1er janvier 2016). Développé par la firme allemande Bosch, l'ABS à deux canaux diffuse la puissance séparément au disque avant et au disque arrière. Les leviers écartés ne facilitent pas le dosage surtout pour les petites mains. Cependant, le mordant s'avère satisfaisant et peu intrusif notamment au levier droit, mais il se montre un peu plus sensible au levier gauche.


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Essai Piaggio Medley 125 : le SH en ligne de mire


Cette année marque un tournant pour le constructeur italien avec le développement et l'introduction d'une nouvelle génération de moteurs. Si l'on connaissait le eSP chez Honda et Blue Core chez Yamaha, Piaggio lance une motorisation sous l'appellation i-Get (Green Experience Technology). Le monocylindre 4-temps 4 soupapes refroidissement liquide proposé ici reçoit l'homologation à la norme Euro 4 et est associé à un radiateur placé en position latérale (à ne pas confondre avec le moteur i-Get 3 soupapes refroidi par air que l'on trouve sur le Liberty). Le propulseur du Medley développe une puissance de 12,2 chevaux et un couple de 11,5 Nm (il sera probablement étendu à toute la gamme à court terme). Il hérite d'une architecture dite ''longue course'' visant à réduire les frottements et toutes les pièces ont été optimisées (vilebrequin, culasse, cylindre, piston) dans le but de réduire les vibrations et la consommation de carburant, point sur lequel la marque a vigoureusement insisté : la firme italienne annonce un appétit de moineau avec seulement 2 l/100 km en mode WMTC. Un chiffre que nous n'avons pas pu vérifier lors de notre essai réalisé sur un parcours de 60 km effectué dans le sud de la Toscane. Toutefois, nous pouvons raisonnablement tabler sur une consommation d'environ 3 litres au 100 km.


A l'usage, le monocylindre mue les 132 kilos de l'engin sans période de latence mais ne se montre pas vraiment vif à l'accélération. L'architecture laisse transparaître une transmission réactive et toute en souplesse avec des montées en régime de façon linéaires. Cependant, il marque un léger essoufflement vers 50 km/h avant d'insuffler un nouvel élan dynamique passé 60 km/h pour atteindre une vitesse de pointe de l'ordre de 108 km/h relevée au compteur. Les reprises vers 70 km/h restent correctes sans plus, toutefois, les exemplaires mis à notre disposition comptabilisaient 450 km.


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