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2. Essai - Royal Enfield 350 Classic : le plaisir abordable

Essai Royal Enfield 350 Classic

L'avantage de superbes routes dans un panorama somptueux et sous une météo des plus clémente, c'est que l'on ne perçoit que les bons côtés d'une moto. Et ceux-ci sont nombreux sur la Royal Enfield 350 Classic. Déjà, le nombre d'influenceurs et gravures de mode ambulantes présentes (un vrai magazine life style qui bouge !), donnaient à cette présentation des airs de défilé de mode ou de catalogue de vie idéale dans un monde idéal.

Il est vrai que c'est beau, quand on a le style qui va avec la moto. L'équipement vintage, le cuir, le ciré et les chemises à carreaux à vous en rendre jaloux un bûcheron québécois, avaient de quoi en mettre plein les yeux, plein les objectifs. D'autant plus que chacun rendait bien, captait l'attention, là où pour ma part, on se demande en regardant les prises de vue ce que je faisais là. Comme ça. L'erreur de casting, quoi, avec l'impression de ne pas avoir fait le bon choix niveau vestimentaire… Ou du moins de ne pas avoir la bonne garde-robe. Mais que voulez-vous, je suis motard. Mieux, j'aime la moto pour ce qu'elle véhicule et pour ce plaisir de rouler nez au vent (ou presque). Et sur cet aspect, la Classic 650 sait y faire.

Essai Royal Enfield 350 Classic

Grand méchant look et chaperon pas seulement rouge

Déjà, rendons-nous à l'évidence, il en va des Royal Enfield comme des Harley Davidson : soit on a l'air cool dessus, comme 90 % des essayeurs présents, soit on a mon air… Celui de ne pas savoir où se mettre sur la moto, de ne pas savoir prendre le style Joe Bar… Et de s'en moquer. Parce qu’au final, la Royal Enfield Classic 350 est bien plus qu'un accessoire de mode fait pour se mettre en valeur. Elle est une vraie moto sachant elle-même se mouvoir, se promouvoir et se mettre en avant.

Que ce soit par la conduite qu'elle propose ou par les sensations qu'elle distille, elle se distingue. Un vrai parfum de plaisir monte à mesure que l'on savoure son manque de démesure. Loin de la course à la puissance, qui nécessite un bataillon d'aides à la conduite, un bagage solide et des routes adaptées, bien installée dans son microcosme où l'on a l'impression de rouler fort dès que l'on franchit les 30 km/h, la Classic se joue des clichés et emmène là où l'on veut, comme l'on veut. Pour peu que l'on prenne le temps. Elle dévore ainsi le grand méchant look et chaperonne qui la conduit : peu importe le flacon si l'on a l'ivresse.

Essai Royal Enfield 350 Classic

La moto, pour petite qu'elle est, existe bel et bien entre les jambes, devant les yeux. Elle vibre. Corde sensible, elle n'en fait pas trop, feutre les réactions comme sa propre sonorité. Elle vire délicatement et sans surprise sur ses pneumatiques affichant pourtant à peine 50 km, freinant on ne peut plus correctement et ne sollicitant que peu son ABS Continental. Un dispositif apprécié pour sa gestion du non blocage, précise et douce, en parfaite adéquation avec la Classic.

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S'il est impossible et surtout inutile de réellement la serrer entre les genoux ou les cuisses, on la laisse vivre, on l'accompagne tout en se méfiant des trous et bosses. L'amortissement reste ferme et travaille du ressort. Même si l'on apprécie les réactions archi prévisibles du rebond, on évitera de trop lui en demander. La selle comme les pneumatiques prennent cela dit fort bien en charge les déformations du bitume, apportant une dose de confort supplémentaire. De fait, la 350 Classic semble souvent un peu plus lourde qu'elle ne le revendique, tout en le faisant oublier au moyen de ses pneus étroits et d'un centre de gravité suffisamment bas.

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Juste ce qu'il faut

Il faut dire qu'avec une vitesse maximale atteignant à peine les allures autoroutières (130), on a le temps d'anticiper. Surtout lorsque l'on connaît le côté très sain d'une moto difficile à déstabiliser dans l'absolu. Les roues de grand diamètre officient avec bienveillance, tandis que l'on se permet de tirer plus ou moins sur les rapports. Surtout moins que plus, d'ailleurs. La Classic 350 se conduit en écoutant son corps, en scrutant sa sonorité plaisante et en surveillant le couple, très présent à mi-régimes. Il n'est pas à craindre de manquer de ressources au moment de dépasser : il n'y a pas de ressources… Le moteur a beau être longue course, il prend ses tours avec le temps nécessaire, redonnant un peu de peps dans le dernier tiers de son effort.

Alors on compose avec la boîte de vitesses douce, verrouillant bien et plutôt correctement étagée. Elle permet de tirer le premier rapport jusqu'aux alentours de 50 km/h, tandis que l'on atteint le 130 à fond de cinq et au compteur (un bon 120 réel/GPS). Entre les deux ? Un peu plus de 75 en seconde, près de 92 en trois et disons 115 sur le quatrième rapport. Une première assez courte donc, mais aussi de la souplesse lorsque l'on descend dans les tours, quel que soit le rapport sélectionné. Il est ainsi possible d'évoluer en 5 aux alentours de 45 km/h. Pas du tout, surtout lorsque l'on sait que ce "petit" moteur ne proteste pas trop et se montre particulièrement docile.

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Du coup, se lâcher au guidon devient une pure formalité et l'on commence à prendre de l'angle en trouvant la confiance dans les gommes indiennes. Ces pneus CEAT sont agréable sur le type de route que nous rencontrons, mais surtout, ils profitent d'un excellent grip et d'un retour des plus rassurant. Résultat ? Les repose-pieds n'hésitent pas à venir flatter l'ego et à faire quelques étincelles. Attention toutefois à ne pas top en mettre : d'un côté il y a l'échappement en position basse, et de chaque côté, on pourrait attaquer les supports de repose-pieds dans la foulée (souvenez-vous, ça dépasse !)…

Allé, dernier point. Lorsque vous voudrez sortir la béquille, vous constaterez qu'elle n'est pas pourvue d'un ergot. Conséquence directe : elle est belle. Conséquence indirecte : elle n'est pas facile à déployer. Là, le look a primé !

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