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2. Indian Chief Bobber Dark Horse : cruiser de charme

Essai - Indian Chief Bobber Dark Horse : less is more

L’Indian Chief Bobber propose une position très classique à son pilote. Bras légèrement levés sur son ape hanger et bottes en avant et vers le bas du cadre. On est tranquille, paré à la virée trépidante. Et question vie mécanique, le Thunderstroke 116 n’est pas avare en sensation. Sa mise en route délivre à l’instant un mouvement chaloupé et une sonorité typique de twin à deux soupapes. Un régal pour les amateurs. Lourdes mais sans excès, ses pulsations assurent une sonorité agréable au ralenti.

L’inertie de l'équipage mobile apporte ce qu’il faut de gras moteur au cruiser américain pour charmer les sens. Le twin fait décoller l’équipage avec autorité et le run commence. L’équilibre maîtrisé du Bobber autorise des évolutions urbaines faciles. Il se place sans mal dans le trafic et seul son rayon de braquage limite son aisance. La rétrovision est bonne et les miroirs sans vibration.

En ville, on apprécie une sélection précise et douce et la disponibilité du gros bicylindre. Certes, on ne descendra pas sous les 1 500 tours en quatrième mais la mécanique reste souple et réactive, prête à monter dans les tours à la moindre rotation du poignet droit. Accompagné de trépidations viriles, le twin pilonne l'air quand la Chief  bondit vers l'horizon.

L’art ET la manière

Essai - Indian Chief Bobber Dark Horse : less is more

En mode moteur Tour, le cruiser Indian adopte une cartographie douce, dédiée aux évolutions enroulées, touristiques. Elle rend la mécanique encore plus avenante que le mode Standard. Sur le gros couple, on profite du velouté du twin à deux soupapes. La machine se dirige à l’oeil et sans forcer, démontrant à chaque instant l’allégement sensible de ses masses.

C’est en adoptant un rythme plus marqué que l’on apprécie encore davantage les évolutions du modèle. Mode Sport engagé, une franche accélération donne un tout autre caractère à la Chief Bobber. Auparavant sage et bien élevée, la voilà alors dévergondée, faisant résonner sa boîte à air à l’unisson des  craquements de ses échappements. Le Thunderstroke justifie son nom et l’orage mécanique s’abat sur l’asphalte. Certes, la garde au sol limite vite les excès de fougue. Mais c’est pourtant dans les enchaînements de courbes que j’apprécie la précision et l’agilité peu commune d’un cruiser de ce type. Facile à placer sur l’angle, l’Indian garde son cap en virage et passe d’un bord à l’autre avec aisance. L’inertie du Bobber est maîtrisée, la répartition de ses masses au plus bas optimise son comportement. Géométrie et partie cycle apportent donc une bonne dynamique à la machine. On profite ainsi au mieux de l’agrément mécanique et des 162 Nm de couple dès 3 200 tours. Ceux-ci mettent à mal les Pirelli qui encaisse les coups sans faiblir. Leur profil rond aide aux changements d’angle et le grip des gommes est sans faille. On pourra regretter l’absence d’antipatinage, pourtant bien utile avec un pareil moulin.

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Autre bon point, la précision de l’injection et de l’accélérateur annihile tout à coup sur les relances. On garde également sans mal un filet de gaz sur l’angle. Largement disponible, la mécanique s’emballe au-delà de 4 000 révolutions et apprécie d’être emmené plus haut dans les tours. Moins subtile, elle se révèle efficace.

Essai - Indian Chief Bobber Dark Horse : less is more

À bon rythme, on apprécie la bonne tenue du freinage. S’il manque de mordant, l’étrier avant apporte un bon contrôle des décélérations. Un peu plus de puissance ne nuirait pas cependant. On n’hésitera pas à faire bosser la pince arrière comme il est d’usage sur ces machines. Son diamètre imposant permet de stopper la machine et surtout de contrôler la trajectoire en virage avec précision.

L’amortissement sur les plus grosses compressions est un peu sec à l’arrière et se transmet directement au pilote. Le train directeur absorbe plus finement les inégalités du bitume et l’ensemble est très correcte à rythme habituel.

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