Moto GP - Ben Spies: Il fait le bilan après trois Grands Prix

Il était attendu comme la terreur des débutants du plateau Moto GP et même comme un protagoniste en mesure de faire des quatre fantastiques dominant la catégorie reine de la vitesse moto, un club des cinq. Trois Grands Prix plus tard, il pointe avant dernier des « rookies », classement symbolique dominé par un Marco Simoncelli a contrario peu convaincant durant l'intersaison. Quatorzième au général avec onze points, Ben Spies n'est pas à la place qu'on lui espérait, mais la campagne 2010 ne fait que commencer.

Des jours meilleurs sont donc sans aucun doute à venir tandis que ce rang actuellement tenu démontre que l'élite ne s'offre pas facilement au premier venu. Une situation que l'ami Ben analyse ainsi, après un Grand Prix de France douloureux puisque marqué par deux chutes, dont une lors de la course :

« Le vrai problème pour moi, en ce moment, c'est l'électronique. Mais aussi les pneus. Les Bridgestone sont très différents des Pirelli utilisés en Superbike tandis que l'électronique des Moto GP est bien plus sophistiquée » annonce ainsi l'ami Ben en comparant sa M1 avec son ancienne R1 du Superbike.

« Par ailleurs, en Moto GP, il faut être plus propre. Par son comportement général et son poids, une Superbike autorise un pilotage moins rigoureux. » Un constat que d'autres avant lui, venus du mondial, ont fait, avant de rentrer dans le rang. A lui d'être l'exception qui confirme la règle.