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2. Dyna Low Rider 1450 cm3 de 2003 : sur la route 66...(pardon 74)

Dyna Low Rider 1450 cm3 de 2003 : un goût de prestige

Pendant que notre icône du sport moto, André Lecondé s'essaye aux modèles actuels de Harley Davidson sans compter les kilomètres et les intempéries, c'est sous le beau soleil de Haute-Savoie que je suis plutôt partie dans la nostalgie de la Dyna Low Rider. Une des dernières générations des moteurs à carbu. Elle fait partie de la grande famille des Dyna qui s'est imposée dans les rangs d'Harley Davidson. Au premier abord, la Dyna Low Rider en impose et bien que beaucoup de marques japonaise aient sorti des customs très aboutis, ils n'ont pas le « truc » que Harley offre depuis plus de 100 ans.


Comme ça se la pète !

Esthétiquement la Dyna Low Rider est un parfait reflet du Custom moderne qui sait respecter les lignes qui ont fait la légende de la marque. Sur cette série spéciale centenaire, Le moteur est bien souligné par le chrome, mais pas seulement car ce dernier apparaît par touche sur l'ensemble de la moto (béquille, pare-chaîne, bouchon de réservoir, rétroviseurs, etc.) et une carrosserie bi-ton, une première en 2003 sur une moto de série. Assorti d'un logo en relief « Harley Davidson 100 ans » posé de part et d'autre du réservoir, c'est cet ensemble qui distingue cette moto des autres modèles de ce millésime.


Même les néophytes reconnaissent sans hésiter (ou presque) que c'est une Harley, déjà par l'esthétique et aussi par le bruit unique. Sur le premier point les lignes sont très homogènes, bien que personnellement je trouve que le phare avant est un peu petit et jure un peu avec l'imposante machine. La qualité de finition de Harley n'est plus à faire, surtout les points de détails comme le logo sur la selle ou encore dans l'optique elle-même.


Dyna Low Rider 1450 cm3 de 2003 : un goût de prestige

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Pourtant dieu sait que j'ai roulé avec un bon nombre de machines, mais je crois que jamais je ne m'étais autant fait remarquer. Ca en devient limite gênant surtout quand on traverse une ville avec ce bruit assourdissant qui lance à qui veut l'entendre : « regardez-moi passer, comme je suis belle avec tous mes chromes ! » et ça, pas d'exception devant les forces de l'ordre. A ce moment là, on se demande si c'est pour la beauté de la machine ou si c'est pour la légalité de la mélodie sortant du pot d'échappement…


Le modèle que nous vous proposons à l'essai dispose d'une série d'accessoires :


  • Bulle haute (que je qualifierais plutôt de pelle à tarte)
  • Pare jambes
  • Kit de recul pour clignotants
  • Supports de valises latérales Givi (une adaptation faite maison)
  • Porte paquet
  • Dosseret passager
  • Pot NH Harley Davidson (Eh oui en 2003, on pouvait encore en trouver)

La vie à bord, on tend les bras et tout va bien se passer…

Non, d'accord j'exagère un peu, mais la première prise en main est surprenante, mais le guidon est loin d'être aussi large que sur d'autres customs. En revanche, il faut quand même un temps d'adaptation pour que les commandes tombent automatiquement sous la main, surtout les clignotants (un de chaque côté).


Comme tout Custom, les petites tailles seront ravies. La selle offre un bon confort (pour le pilote toutefois, car pour le passager c'est une autre histoire !). Même si le poids est concentré vers le bas (ce qui évitera quelques accidents malheureux à l'arrêt), les 283 kilos à sec de la belle se font sentir lors des manœuvres à l'arrêt, déjà moins à basse vitesse, mais il ne faudra pas être trop optimiste sur les freins.


Pour le tableau de bord, il faut baisser un peu la tête car il se situe sur le réservoir, et ne comptez pas avoir des voyants qui clignotent de partout car les informations sont très sommaires : compteur de vitesse, compte tours, et devant le guidon, indicateur de clignotants, témoin d'huile, indicateur de plein phare et vitesse neutre. Pour ceux qui ont la hantise de la panne d'essence vous êtes mal barrés, car le seul moyen de savoir où vous en êtes, c'est de connaître l'autonomie de la Dyna ou d'attendre de devoir tourner la molette de réserve située sous la selle. Et une fois arrivé à la pompe à essence, attention à ne pas perdre le bouchon du réservoir.


Que ce soit pour le confort, le voyage, la déco ou la mécanique, Harley Davidson propose un catalogue impressionnant d'accessoires. Ressemblant à un annuaire téléphonique, vous trouvez à coup sûr votre bonheur.


On the road again….

La phrase « live to ride, ride to live » (pour les non anglophone comprenez « vivre pour rouler, rouler pour vivre ») s'applique parfaitement à la Dyna Low Rider. Une fois installé à son guidon, sur une bonne grosse ligne droite, vous vous calez sur la selle, vous ouvrez les gaz et vous n'avez plus qu'à profiter. Le bruit enivrant du moteur vous berce et vous appréciez pour la première fois de votre vie de motard de faire de la ligne droite… Car quand on rentre dans les virages, ça reste une autre histoire…


Dyna Low Rider 1450 cm3 de 2003 : un goût de prestige


Quand il s'agit de grandes courbes, la Dyna trouve facilement son rythme et vous vous laissez aller tranquillement grâce aux réglages des suspensions. Après ce doux instant de rêverie, je me décide d'attaquer les choses sérieuses en emmenant ma belle dans les routes sinueuses des montagnes de Haute-Savoie. En montée, le couple est très agréable à exploiter et on ne sent pas à court de jus pour attaquer la grimpette. Premier virage… Bon ok, elle se place allégrement et tiens la traj'… deuxième virage, la réponse est facile, pas besoin de jouer avec le corps pour basculer la moto…. Troisième virage….. Scrrrrrrrrrrrrrttttttttt !!!! Oups, ça frotte. Bon, bah finalement pour passer les courbes dans un bon rythme il faut jouer du corps pour éviter de refaire les pots d'échappements ou les cale-pieds.


La Dyna se plait à être joueuse dans les parties sinueuses, elle virevolte sans demander qu'on l'emmène. Le moteur reprend à n'importe quels vitesses sans se plaindre. Pour les amoureux des customs elle offre tout ce que l'on peut attendre de cette catégorie. Elle permet de prendre beaucoup de plaisir à rouler sans être obligé de souder comme un âne. On profite du paysage, du soleil, des petits oiseaux (enfin encore faut-il les entendre)


Pour moi le point noir que je retiendrai de cet essai, c'est sans conteste l'(in)efficacité des freins. On m'avait prévenue certes, que le freinage était un peu faiblard et qu'il fallait prendre ses dispositions… Mais je ne m'attendais pas à devoir écraser tout de que je pouvais la poignée pour obtenir une réaction correcte. Mais, bon en relativisant, elle n'a pas la vocation d'offrir des performances de sportive, ce n'est quelque part pas ce qu'on lui demande.


Dyna Low Rider 1450 cm3 de 2003 : un goût de prestige


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