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3. Essai Harley-Davidson Dyna Fat Bob: La route - Même pas peur !

Essai Harley-Davidson Dyna Fat Bob: L'émoi des mots

En fait de balade, c'est un véritable périple que nous avons vécu avec le Fat Bob. En ville, ses commandes avancées et la dimension de ses roues suscitent l'appréhension mais cela se passe bien mieux qu'avec un Fat Boy, même si la vivacité du Street Bob nous manque. Tout reste dans la norme au regard de la vocation de l'engin tandis que les moindres petits soucis de maniabilité s'effacent dès qu'il faut envoyer d'un feu rouge à un autre. La disponibilité du 1 584cc dans ces conditions est sympathique et pour peu que l'on saisisse le maniement d'une boite qui ne fait pas dans le précieux et le délicat, on ne redoute pas grand chose au moment de pénétrer l'habitat urbain.


Mais c'est bien sûr la route qui doit rendre son verdict avant toute chose. Nous avons joué sur les nationales et les départementales en deux parties. Une sur le sec, et l'autre sur le mouillé. Il faut dire que s'accorder, la mi-novembre passée, un week-end dans une Vendée éloignée de plus de 300 kms du point de départ relève du plan d'un tueur en série, mais il paraît que le motard qui roule en Harley abat deux fois plus de kilomètres que la moyenne de la gent. Et puis avec un engin aussi balaise, on n'allait pas se dégonfler face aux éléments, par Toutatis !


Essai Harley-Davidson Dyna Fat Bob: L'émoi des mots


A l'allée, les ondées ont été rares si bien que l'on a pu profiter de la totale disponibilité du Twin Cam 96 dans les enfilades, les dépassements et autres relances. Bon, ce n'est pas la dynamite d'un V-Rod passé maître dans l'art du catapultage, mais il est bien ce bouilleur, il accepte d'enrouler sans jamais s'écrouler et lorsque l'horizon routier a été dégagé des chicanes mobiles à quatre roues, se caler en sixième relève du repos du guerrier. Heureusement qu'il y a d'ailleurs un indicateur lumineux de dernier rapport au compteur, parce qu'on aurait tendance à se contenter de la cinquième sur nos routes torturées européennes. Ceci dit, le Fat Bob est moins alerte que son frère le Street qui adopte cependant d'autres pneus et pèse quinze kilos de moins.

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Au retour, revanche, on a "mangé". Rafales de vent à plus de 110 km/h, la pluie pendant les mêmes 300 bornes, on a pu tester la tenue de cap de cette moto de 305 kilos à... sec. Et elle tient la bougresse. Alors que les frêles poteaux téléphoniques se couchaient, que de sympathiques branches traversaient la route, cette moto s'est montrée imperturbable. Dans ces conditions dantesques, assis à 690 mm du sol, on bénit le couple de 127 Nm à 3 500 tr/mn, surtout lorsqu'il faut dépasser les quelques poids lourds qui vous envoient des murs d'eau et leurs perturbations aéro pour mieux vous faire ressentir ce que peut subir un linge dans une machine à laver en mode essorage. Montjoie, Saint Denis ! Chaque manœuvre était une charge et croyez-le, on finit par coller à la moto, au sens propre comme au figuré d'ailleurs. Soudés dans l'adversité quoi.


Essai Harley-Davidson Dyna Fat Bob: L'émoi des mots


Cet environnement hostile a été l'occasion de mettre le doigt sur un défaut. Les pneus. Je veux bien que les sens giratoires arrosés soient autant de patinoires artificielles, mais les Dunlop de dotation aux dessins de gomme type « contact » lâchent vraiment trop facilement la main. Ça glisse à la moindre sollicitation et c'est vraiment usant à la longue, comme parfois la boite, quand même assez rugueuse. Le freinage quant à lui est correct, bien aidé par le frein moteur.


De l'épopée reste un sentiment de brêle assez bonne à tout faire, attachante, et qui ne se désunit que lorsque ses semelles la trahissent. Sur longue distance, physiquement, on souffre bien moins que sur un V-Rod et on s'amusera du guidon, à cablage interne, en forme de barre de traction. A chaque montée en régime, jusqu'à un rupteur qui agît violemment, on fait effectivement de l'exercice physique pour tenir le fier destrier. Le Fat Bob s'occupe de votre sculpture corporelle.


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