Essai Harley-Davidson Dyna Fat Bob: L'émoi des mots

Les dénominations chez Harley-Davidson ont parfois l'art et la manière de semer le trouble dans les esprits. Fat Boy, Street Bob, Fat Bob, tout ça se ressemble un peu tandis qu'il faut faire le distinguo entre les familles historiques Softail et Dyna. Dans le cas présent, c'est le dernier cité que nous avons essayé, et son identité sonne comme une synthèse des deux prénommés déjà essayés dans ces colonnes.

D'ailleurs, on verra qu'à l'usage, l'impression n'est pas loin de se vérifier, ce Dyna reprenant le côté ostentatoire du Special tout en gardant la partie revêche du Street. Une démarche qui lui réussit apparemment assez bien si l'on prend en compte son succès commercial et sa réputation au sein des inconditionnels du blason.

De nouveau, nous avons voulu mettre à l'épreuve les apparences au fait, la réputation aux affres du quotidien, pour déterminer si, tous les jours, les intentions revendiquées de la machine pouvaient aussi se mettre au service de celui qui a épousé sa cause. Nous nous sommes donc offerts une tanche de vie sur 748 kms avec ce Fat Bob avec lequel nous avons partagé les joies atmosphériques de cette seconde partie d'un mois de Novembre passé loin de la Côte d'Azur. Et on a beau dire, l'adversité, ça crée des liens !