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2. Essai - Kawasaki W800 2011 : Elle vieillit mieux que BB !!

Essai - Kawasaki W800 2011 : Nostalgie ET technologie…

A la simple évocation de la ville de Saint Tropez de nombreuses pensées viennent en tête. Il y a bien entendu le coté festif/jet set des lieux mais aussi l'emblématique Brigitte Bardot. Il y a 45 ans de cela, «BB» était dans une forme olympique. A cette même période la W première du nom arrivait. Si le temps passé a fait des ravages sur l'une, l'autre est toujours dans le coup et ne souffre d'aucune ride…


Mais Saint-Tropez, c'est aussi une région de France où il fait bon rouler à moto. D'autant plus qu'à cette période de l'année, la région est quasiment vide. Les routes sont viroleuses à souhait, le soleil est bel et bien présent et ça, Maurice, notre ouvreur du jour sur sa Versys, l'a bien compris. Plus de 120 compteur sur le second rapport, la W800 aime jouer cela ne fait aucun doute et ce, même si ce n'est pas sa vocation première.


Couple et rondeur

Une fois le moteur en route, le bicylindre vertical de 773 cc offre un son agréable à la sortie des deux silencieux latéraux tout de chrome vêtus. Un son présent sans trop l'être et du coup, on aimerait libérer tout ce joli monde par des produits adaptables afin de donner encore plus de vie à cette W et ainsi jouir de petits pétarades sur les tombées de rapport. Bénéficiant d'un levier d'embrayage réglable (comme celui de frein...) et d'une boite de vitesse saine à 5 rapports, il sera nécessaire de bien décomposer chaque passage de rapport pour conserver cette douceur.


Essai - Kawasaki W800 2011 : Nostalgie ET technologie…

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De la douceur, le bicylindre à refroidissement par air en a aussi. Dès le bas de compte tours, vers 2 000 rotations, la reprise sur un filet de gaz serait presque onctueuse. Bien sûr, on ressent le petit martellement caractéristique d'un sous régime mais on est loin des coups de butoirs distillés par un V-Twin par exemple.


Entre 2 500 et 3 000 tours, la Kawasaki W800 2011 tracte au meilleur de sa forme grâce à ses 62 Nm de couple. A partir de ce régime, la montée vers la zone rouge (7 500 tours) est linéaire mais énergique faisant d'ailleurs remonter quelques vibrations dans la selle et les repose-pieds, pourtant recouvert de caoutchouc. On regretterait presque l'absence de quelques tours supplémentaires tellement ce moteur est plaisant et demandeur...


De la poigne !!!!!

Sur les petites routes sinueuses dont seul Maurice connait l'existence, en plus de nous proposer un paysage à couper le souffle, son revêtement et le rythme de la balade ont permis de mettre en avant son confort d'amortissement. Bien entendu on pourrait soulever le fait que les deux combinés ressort/amortisseur arrière sont un peu secs mais c'était sans compter sur le rembourrage de la selle. Un véritable canapé bien douillet !!


Essai - Kawasaki W800 2011 : Nostalgie ET technologie…


Plus on avance sur cette route étroite, plus le rythme s'accélère et plus les freinages deviennent appuyés. A l'arrière, le tambour de 160 mm de diamètre arrête et ralenti sans aucun problème la W800. Il permet aussi de corriger facilement une trajectoire trop optimiste. A l'avant, si l'endurance n'a pas été mise en défaut, le simple disque avant, pincé par un étrier double piston, s'est monté un peu juste quand on commence à attaquer, nécessitant de la fermeté afin de stopper les 216 kilos tous pleins faits de la machine… Mais qu'importe, la W800 ne se consomme pas poignée en coin, la tête dans le compteur. Non, elle se consomme comme bon vous semble, la truffe au vent...


Photos : Eric Celis


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