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2. Essai Kawasaki Z300 ABS : il y a de quoi faire

Essai Kawasaki Z300 ABS : elle taquine le motard !

Si esthétiquement, la Z300 peut faire rêver, dès que la clé est tournée et la machine démarrée, pour le coup c'est un peu la douche froide. Le petit « ronron » du bicylindre de 39 chevaux fait un peu penser à un scooter. On en regretterait presque que la Kawa' ne soit pas en deux temps avec un bruit de pétrolette et son odeur de friture.


Mais bon, il ne s'agit pas de jouer la mauvaise foi car le plus important c'est ce que le moulin a dans le ventre. Et là également, il ne faudra pas s'arrêter sur une première impression, le démarrage en première est mollasson (et inutile de tirer dedans à part faire hurler le moteur) et conjugué avec une course d'embrayage très longue, il faudra quelques démarrages pour s'y faire. Le soulagement vient de suite dès le second rapport. Déjà par la sonorité qui change et devient plus grave dès les 5 000 tr/min et une plus grande allonge sur les rapports suivants.


Essai Kawasaki Z300 ABS : elle taquine le motard !


Pour la petite histoire, le bicylindre parallèle à injection de 296 cm3 refroidi par eau le même que celui du Ninja 300. Il a été conçu par Kawasaki pour offrir du couple peu importe les régimes (2,7 m.kg à 10 000 tr/min). Chose plutôt confirmée lors de notre essai sauf sur le premier rapport. Il reste plein partout, fun à exploiter, sans bien évidement se faire arracher les bras. Ses performances sont tout à fait honorables sur le plan poids/puissance. Vous n'aurez aucune difficulté à effectuer des dépassements ou vous engager sur les voies rapides. Pour les plus joueurs il faudra taper dans le haut des plages de couple pour s'amuser.

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La prise en main de la Z se fait instinctivement. Un débutant n'aura aucun mal à se sentir vite à l'aise dessus. Dès les premiers tours de roues, on sent que Kawa' tient ses promesses avec une machine agile et fun, mais aussi docile et sécurisante. La position est agréable jusqu'aux limites légales, au-delà le manque de protection sera vite fatiguant. En revanche c'est exit pour le passager hormis pour un dépannage ponctuel, il faudra oublier le roulage à deux, sous peine de mettre au supplice votre sac de sable.


En ville, pas vraiment de surprise par rapport au gabarit du Z, sa répartition des masses et ses roues de respectivement 110 mm à l'avant et 140mm à l'arrière. Elle se faufile et virevolte sans soucis dans une circulation dense, et ce, même à faible allure avec son petit rayon de braquage… Enfin presque, puisque dans cette dernière situation, la 300 nous laisse avec un avant lourd et plongeant qu'il faudra apprendre à gérer.


Sur les portions rapides, la Kawa' est dans son élément. Elle offre une bonne stabilité, ainsi qu'une excellente remontée des informations avec toujours cette sensation de coller à la route. Les suspensions (Uni-Track à l'arrière et précharge réglable en 5 positions) sont équilibrées et je n'ai ressenti à aucun moment la partie cycle se désolidariser ou même réagir violemment à des routes dégradées (merci pour mes lombaires !). Du bout des doigts elle réagit aux changements de direction et jamais sur tout l'essai, elle ne m'a mise à défaut même en situation de crise si l'on peut dire.


Au final, il faut avouer que la partie cycle est particulièrement bonne, pourtant à en regarder la fiche technique, les matériaux utilisés sont plutôt classiques. C'est là que l'on peut voir le soin apporté à la fabrication de la moto quelque part avec par exemple le choix d'un cadre périmétrique pour rigidifier et stabiliser la moto. Ou encore le choix d'ajouter un anti-dribble pour les rétrogradages un peu optimiste, idéal pour les erreurs d'un débutant.


Essai Kawasaki Z300 ABS : elle taquine le motard !


Et du côté des routes sinueuses, la Z300 n'est pas en reste. À l'inverse du Ninja qui a pour défaut de ne pas assez faire remonter les infos, le roadster lui, s'adapter très bien et le plaisir d'en découdre avec du virage est bien plaisant. On se place, on jette le regard à la sortie du virage et ça passe crème. Le côté jouet fun est vraiment mis en avant et on se retrouve à en vouloir plus, quitte à ne pas se méfier du 110/140 des pneus et de vouloir trop pencher… Ou bien s'arrêter, mais bon de se côté-là, nous sommes tranquilles avec un réservoir de 17 litres, il y a quoi dépasser les 250 km faciles.


Et tout comme le bruit du bi' qui peut laisser songeur, les plus trolls d'entre nous pourrait tiquer sur le simple disque à pétales 290 mm (étrier double pistons) et avoir peur du manque de freins. Et bien même pas peur, puisque le système de freins offre un parfait feeling à 2 doigts. Il est progressif, et donne un bon mordant. Sur notre version, nous disposions de l'ABS. Il est discret et veille au grain même sur les arrêts brusques. Absolument pas intrusif, on aime.


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