Essai Rieju RS3 NKD 125 cm3 : un passé historique

Après une période d'absence sur l'hexagone, la firme espagnole Rieju revient avec de nouvelles productions présentées lors du dernier Salon de Milan. Outre les nouveautés scooters 50 cm3 (RS Sport, RS Naked), le constructeur de Figueres lance sur le marché un roadster à vocation sportive baptisé RS3 Naked 125 cm3 (également décliné en cylindrée 50). L'objectif est clairement annoncé : reconquérir le marché français, l'un des plus prisé mais aussi le plus difficile par rapport à nos homologues européens. D'autant que la péninsule ibérique subit de plein fouet les effets de la crise économique, en effet, le marché espagnol faisait 13000 véhicules par an en 2007, aujourd'hui, seulement 600. La nouvelle gamme montre bien la motivation de la marque à vouloir se refaire une santé. La RS3 Naked 125 conserve quelques similitudes avec le modèle sportif notamment au niveau du bloc carénage arrière. Un véhicule soigné et pas trop mal équipé que nous avons eu le privilège d'aller découvrir sur les routes tortueuses au dessus de Port la Selva à quelques kilomètres de Figueras…

Mais avant de rentrer pleinement dans le vif du sujet, il convient d'établir un petit historique de la marque seule survivante sur le territoire espagnol. Fondée en 1934, Rieju naquit grâce à la fusion de deux noms ''Riera Y Juanola'', et lancèrent la première motocyclette en 1947. Depuis sa création jusqu'à nos jours 400 000 productions sont sorties des trois chaînes d'assemblage. Il faut attendre les années 2000 avant que Rieju ne renforce ses exportations dans plus de 20 pays répartis dans le monde entier (Rieju commence ses exportations vers la Russie. Le passage au 21ème siècle marque l'entrée de la RS2 50 , déclinée aussi en version Pro et de la Tango, un concept hybride entre une moto Enduro et Trial. Aujourd'hui, le réseau Rieju en France compte environ 300 revendeurs.