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Essai Suzuki GSX-S1000F : juste ce qu'il faut

Dans Moto / Nouveauté

Pauline Rachwal

Essai Suzuki GSX-S1000F : juste ce qu'il faut

Il était temps que Suzuki amène un coup de fraîcheur sur sa gamme de roadsters grosse cylindrée. Après quelques années au ralenti, la marque nippone affiche pour cette saison, deux Roadsters venant d'une même base, mais affichant deux versions : la naked et la version carénée. C'est sur la sublime Ile de Man et son circuit du Tourist Trophy que Suz' nous invite à découvrir l'un de ses bébés : le GSX-S 1000F.


GSX-RR,GSX-R, GSX-S, GSX-SF, GSX-FA ou encore GSX-F… La famille Gex ne cesse pas de s'agrandir, à en perdre son latin et ses repères pour les débutants. Mais ce choix est totalement assumé de la part de la marque qui souhaite mettre en avant « la philosophie de développement des moteurs et des dernières technologies ». Un genre de regroupement d'un même état d'esprit. Donc pour situer la « GSX-S 1000F », il faudrait la placer entre la GSX-R et la GSX-S 1000. Ce roadster caréné a été conçu pour satisfaire un mélange entre plaisir de conduite sportive et confort de positon. D'ailleurs, la tranche d'âge ciblée par la marque est les quarantenaires et les motards expérimentés.


Essai Suzuki GSX-S1000F : juste ce qu'il faut


C'est sur le Pit-Lane du départ du TT que nous avons pu prendre contact avec ce nouveau roadster et contrairement à la croyance populaire des pays Anglo-saxons, la pluie est restée aux abonnés absents et le soleil et la vingtaine de degrés offrent des conditions idéales de roulage. La GSX-SF se décline en trois coloris : noir/rouge, un sublime gris mat et un bleu Suzuki. Malgré la politique de la marque à vouloir faire des machines « no manga », le look est bien rattaché au style moto japonaise. Il faut reconnaître qu'il n'est pas toujours évident de se sortir d'un style et d'évoluer et même si cette GSX a du potentiel, on rentre dans la catégorie du déjà-vu. Une boucle arrière relevée et courte (alourdie par un gros cache plastique), des lignes tendues, une tête de fourche plongeante avec deux optiques à LED. Petite annotation sur cette dernière : d'un premier abord, elle paraît être placée très basse par rapport au guidon Renthal Fatbar , mais à l'usage, l'œil se fait vite à ce placement qui finit par ne plus choquer. Le montage, la peinture et les finitions sont propres, mais nous aurions aimé voir disparaître cet énorme support de plaque vu et revu pour un système un peu plus discret, idem pour les clignotants.

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Niveau agrément en revanche, on prend un joli level. Les deux versions du GSX-S dispose d'un compteur LCD avec moult informations : compte-tours, compteur, odomètre, dual trip, Shifter, température eau, autonomie, consommation moyenne et instantanée, gestion du mode d'antipatinage, jauge essence et horloge. Hormis la gestion du compte-tours pas très lisible, on se fait rapidement à la lecture des infos proposées. On notera la présence sur la partie gauche du guidon, du commutateur pour sélectionner les 3 modes de TC :


  • Mode 1 : Bas, pour une conduite sportive
  • Mode 2 : médium, pour une conduite de tous les jours, urbaine et balade
  • Mode 3 : haut, conduite pour la pluie

Essai Suzuki GSX-S1000F : juste ce qu'il faut


Pour ces deux versions, Suzuki a mis en place également le système « Easy Start ». Pour faire simple, il s'agit d'un démarreur automatisé, une petite impulsion et il restera actif automatiquement jusqu'au lancement du moteur. Il n'est plus nécessaire non plus de rester débrayé.


À bord, on apprécie la position légèrement sur l'avant. Les grands formats pourront se plaindre de ne pas pouvoir assez se reculer au fond de la selle, mais avec mon mètre soixante-dix, je me trouve parfaitement à l'aise. La bulle placée assez bas me donne des doutes quant à son efficacité, mais le reste de l'environnement est accueillant et familier. Les 212 kilos tous pleins faits se manient avec facilité et le rayon de braquage confère au GSX-S de bonnes aptitudes pour les petits bras. En revanche, côté duo, il faudra se contenter de l'occasionnel car le morceau de selle à l'arrière est juste bon pour faire illusion.


Il est grand temps de se jeter sur le circuit du TT pour voir ce qu'elle vaut cette Suz'…


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