3. Essai - Triumph Speed Triple 1200 RS : l'avis de la rédaction

Dans la lignée des améliorations apportées par la version 2018, la nouvelle Speed Triple 1200 franchit un cap supplémentaire. Si elle tend à ressembler à une Street Triple 765 dans ses proportions, elle est plus cossue, plus imposante et plus physique, qu'on se le dise. Physique ? Assurément : une demi-journée de piste aura bien tiré sur les jambes et sur les bras sans qu'on ne le sente sur l'instant : ça s'emmène bien, mais il faut donner de soi pour en obtenir le meilleur : 180 ch, il faut s'en occuper dès que l'on commence à avoiner.

Rigoureuse, stable, agile et pourtant particulièrement vive à vitesse mesurée, la ST12 RS dispose d'un équipement haut de gamme et d'une partie cycle de premier ordre. Certes il faudra jouer sur les réglages de ses éléments Öhlins pour trouver les meilleurs compromis sur route en mauvais état, certes la gestion des modes moteur nous est apparue moins intuitive que sur les concurrentes lorsqu'il s'agit de tout manipuler depuis les commodos, mais l'électronique particulièrement efficace et bien calibrée permet de définir son propre mode, en piochant dans toutes les possibilités offertes, et de le garder pour en adapter les réglages au fil de la route. 

Aussi bien l'ambiance à bord que la qualité de la moto et ce qu'elle inspire/respire tendent à faire de la Speed Triple 1200 RS le meilleur roadster sportif "à l'ancienne", sans trop de plastique, sans fausse note et avec une justesse toute britannique. Le roadster le plus équilibré, aussi, entre toutes les utilisations que l'on peut en faire. Confortable pour la catégorie, elle ne fait pas sa cylindrée et c'est une qualité. Elle devient d'entrée l'un des roadsters plus réussi en matière de possibilités offertes et d'aura. Surtout au tarif auquel elle est proposée et compte tenu de l'absence de réel point faible. La Speed n'est pas morte, vive la Speed !

Triumph Speed Triple 1200 Rs mod. 2021 - Fiche technique

MOTEUR

PARTIE CYCLE

DIMENSIONS