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2. Essai - Triumph Speedmaster 2011 : La mal nommée…

Essai - Triumph Speedmaster 2011 : Le Hot Rod dépoilé...

Pour 2011, Triumph revoit sérieusement la copie de son Speedmaster afin d'attirer une clientèle d'avantage attachée au style mais aussi dont la taille était un frein pour prendre les commandes du modèle 2010. Nouvelle gueule et nouvelle ergonomie, voilà un joli programme…


Sur la latérale, la Triumph Speedmaster fait la belle dans ce coloris «Cranberry Red». Ce rouge très profond se partage la vedette avec de nombreuses touches de chrome mais aussi de noir mat afin d'accentuer le coté agressif de ce «Hot Rod» dépoilé. On note qu'une certaine attention a été portée sur les jantes (19 pouces à l'avant et 15 à l'arrière)… des jantes 5 bâtons en aluminium coulé où se mêlent chrome et noir. Les nouveaux garde-boue avant et arrière ainsi que la nouvelle optique arrière achèvent le tableau. C'est beau…


Ergothérapeute…

Une fois en selle, les modifications apportées à la position de conduite sont nombreuses. Vous les énumérer prendrait des heures. Mais je me lance quand même parce que vous le valez bien. La selle tout d'abord qui culmine désormais à 690 mm du plancher des vaches au lieu des 720 mm du millésime 2010. Ensuite, il y a le nouveau guidon et ses risers qui offrent une position plus naturelle grâce à un recule de 90 mm, une rehausse de 2 mm et une largeur plus importante de 63 mm.


Essai - Triumph Speedmaster 2011 : Le Hot Rod dépoilé...

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Mais ce n'est pas tout. Le positionnement des repose-pieds pilote et passager a aussi été revu : 39 mm en arrière et 27 mm plus bas pour ceux du pilote et 154 mm en avant ainsi que 55 plus haut pour le passager. Si vous y ajoutez à cela une béquille latérale repositionnée 190 mm plus en arrière que sur le modèle 2010, vous voilà avec une Triumph Speedmaster adaptée au gabarit les plus petits et plus facile à béquiller ou débéquiller…


Ça c'est pour la théorie. Mais en pratique !?


En toute simplicité

Du haut de mon mètre soixante-dix, m'installer à son guidon sur une selle moelleuse, poser les deux pieds bien à plat et débéquiller les 250 kilos tous pleins faits de la Speedmaster ne sont qu'une formalité. Les pieds et les mains sont parfaitement positionnés, pas trop éloignés, pas trop proches, de quoi éviter une arrivée prématurée de la fatigue sur les grosses balades.


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A l'accélération, cette Triumph fait dans la sagesse et dans l'onctuosité. Bien aidée par l'injection électronique multipoints SAI, maintenir un filet de gaz sera une formalité pour les évolutions très sinueuses ou citadines. D'autant plus que grâce à sa monte pneumatique fine (110 à l'avant et 170 à l'arrière), la Speedmaster offre une agilité parfaite pour passer d'un angle à l'autre.


La sagesse est aussi bien présente. Avec 61 chevaux disponibles à la sortie du bicylindre parallèle de 865 cc et 72 Nm de couple présents à 3 300 tours, la Triumph se veut être accessible à toutes et tous. Linéaire mais disponible quasiment sur toute sa plage de régime, la motorisation est d'avantage axée sur une première expérience de l'univers de la moto.


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Le freinage prend le même parti. Avec son simple disque à l'avant de 310 mm de diamètre pincé par un étrier Nissin double pistons, le feeling au levier (réglable) et sa puissance permettent de se sentir à l'aise tout de suite. On reprochera peut être une forte tendance au transfert de masse sur les freinages appuyés et on regrettera aussi un amortissement arrière pas très confortable sur les routes pavées et sur les chocs rapides et secs.


Photos : Jacky Ley


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