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Essai - Yamaha MT-07 (2021) : vaccin anti-morosité

Dans Moto / Nouveauté

Damien Bertrand

Fatigué, ennuyé sur votre monture ? Il est temps de réagir ! Avec MT07 des laboratoires Yamaha, énergisez votre pilotage et redevenez un motard tonique. Sans ordonnance, sans limite de dose prescrite.

Essai - Yamaha MT-07 (2021) : vaccin anti-morosité

Depuis 2014 un phénomène sur deux roues agite le segment des moyennes cylindrées : la Yamaha MT-07. Elle représente plus d’un tiers des roadsters vendus en Europe ! À part quasi égale, elle équipe les permis A et A2. Normal quand on est aussi la machine préférée des auto-écoles.

Bref, cette moto est le petit joyau de la marque aux diapasons. Sa partie cycle agile, son moteur démonstratif et sa facilité au quotidien ont fait sa renommé. Surtout avec un tarif de lancement de 5 999 €… Devenue plus coûteuse mais aussi plus rigoureuse avec une première évolution (2018), la MT-07 conforte son succès commercial. Sans se reposer sur ses acquis.

La génération 2021 se veut toujours plus stylée et efficace. Au menu, ergonomie, freins et pneumatiques modifiés pour un pilotage toujours plus fun et sécurisant. Sans oublier un style innovant pour ne pas se noyer dans la masse. Un condensé de molécules du bonheur en libre-service.

Leds et bien foutue

La MT-07 adopte un nouveau visage qui se compose une tête de fourche inédite.
La MT-07 adopte un nouveau visage qui se compose une tête de fourche inédite.
Essai - Yamaha MT-07 (2021) : vaccin anti-morosité
Essai - Yamaha MT-07 (2021) : vaccin anti-morosité

La technologie lumineuse actuelle permet beaucoup d’audace. Un terme qui sied bien à la personnalité globale de la MT-07. Très compacte, la tête de fourche s’équipe donc de leds, comme tout l’éclairage d’ailleurs. Cette nouvelle face avant crée une rupture efficace et stylée avec le millésime précédent. Bref, le roadster s’affirme et adopte une optique cyclopéenne encadrée de feux de position anguleux habillés de courts éléments aérodynamiques.

Racée, la mid-size japonaise impose une présence nouvelle. Globalement, la Yamaha fluidifie ses lignes, étirant les volumes de son réservoir de 14 litres vers la fourche. Les épaulements du bidon intègrent les écopes et donnent plus de sportivité et de compacité. De nouveaux inserts texturés assurent une meilleure préhension des flancs.

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Remaniées en 2018, les assises n’évoluent pas, ni le dessin de la boucle arrière. Dommage, on attendait des échancrures de maintien pour le passager. Cette poupe se conclut d'un large feu à diodes repris au modèle 900.

La teinte bronze des carters moteur latéraux disparaît malheureusement pour un revêtement plus sombre nommé « Crytal Graphit ». Moins valorisant, ce choix assombri le bas de la machine. Cependant, le traitement de surface des pièces métalliques et plastiques est de qualité. Soudures du cadre et du bras oscillant sont sans reproche. Si la finition générale est donc appréciable, l’ensemble à moins d’élégance que certaines de ses concurrentes au niveau moteur/cadre. Petits espaces, agencement disparate et câblage au sien de la mécanique sont plus perceptibles. Côté droit, les durites restent assez présentes mais guère évitables sur une machine dépouillée.

Essai - Yamaha MT-07 (2021) : vaccin anti-morosité

Plus réussi, le nouvel élément haut du catalyseur est plutôt bien intégré et habille davantage le bas du roadster. Également, le passage des câbles au guidon est plus harmonieux et les tés de fourche s’habillent subtilement de noir.

La MT-07 peut recevoir aussi certains accessoires.
La MT-07 peut recevoir aussi certains accessoires.

Des Pack Urban et Sport permettront de compléter votre MT-07.

Un cœur sous amphét’

En tube d’acier type diamant, le châssis pèse seulement 16 kg. Ses sections de diamètre variable optimisent le rapport rigidité/flexibilité pour assurer un usage quotidien et dynamique aussi confortable qu’efficace.

Essai - Yamaha MT-07 (2021) : vaccin anti-morosité

Cette structure intègre le bicylindre compact de 689 cm3, type CP2 (Cross Plane) en élément porteur. Inchangé le twin parallèle de 53 kg bénéficie de pistons forgés et de deux arbres à cames en tête animant quatre soupapes par cylindre. Tout en lui est fait pour la vivacité mécanique. Son rapport alésage/course super carré de 80 x 68,6 mm mais aussi le calage de son vilebrequin à 270°. Il engendre ainsi un allumage asynchrone (à 270° puis à 450°) assurant  plus de caractère. Conforme à la norme Euro5, le bouilleur Yamaha limite l’étouffement à un cheval de moins (73,4 ch / 54,0 kW) obtenus 250 tours plus bas à 8 750 tr.min. Le couple maximal perd aussi une unité à 67 Nm à 6 500 révolutions minutes. Bien sûr, la version A2 bride la puissance à 47 ch (35 kW). Voulue simple et sans adjuvants, la potion MT-07 limite l’électronique : ni mode moteur ni contrôle de traction ne viennent édulcorer le cocktail à sensations.

Vivante, la mécanique souffle dans un ensemble catalyseur-échappement œuvrant dès les collecteurs. Un nouvel élément haut est planqué derrière son cache inox. Le filtre se poursuit vers un silencieux ultra-court dépassant à peine côté droit. Le tout soigne la centralisation des masses.

Jeux de jambes optimisé

Revue en 2018, la partie cycle améliore désormais ses périphériques les plus importants. À commencer par les freins. Déjà performant, le système de freinage renforce son action. Les étriers à quatre pistons axiaux viennent désormais serrer de nouveaux disques de 298 mm (+16 mm). Importés de la MT-09, ils font hélas perdre les frêles pétales. Le ralentisseur opposé, simple piston, mord une piste de 245 mm. L'ABS de série équipe bien sur la machine.

En alliage d'aluminium, les jantes moulées de 17 pouces arborent 5 branches dédoublées. Autre nouveauté notable, elles sont désormais chaussées d'enveloppes Michelin Road 5, en 120/70 et 180/55. Une évolution importante pour une première monte remplaçant les perfectibles Bridgestone BT 023 montés par défaut sur l’ancien modèle.

Essai - Yamaha MT-07 (2021) : vaccin anti-morosité
Essai - Yamaha MT-07 (2021) : vaccin anti-morosité

On retrouve avec plaisir les volumes soignés et ajourés du bras oscillant en fonte aluminium. Ses mouvements sont confiés à un amortisseur KYB (Kayaba) réglable en précontrainte et détente (compression-détente précisément), monté sur biellettes et débattant sur 130 mm. Même origine et même valeur mais dépourvu d'ajustement pour la fourche téléscopique de 41 mm. La géométrie conserve ses cotes conçues pour l’agilité : angle de colonne fermé (24,5°), empattement court de 1.400 mm et chasse de 90 mm. La garde au sol est de 140 mm.

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