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2. Essai Yamaha T-MAX 530 2017 : stable et joueur

Essai Yamaha TMAX 530 2017 : disponible en 3 versions

On pourrait s'amuser à mettre les 6 générations de TMax, les unes à côté des autres, elles paraîtront différentes, mais au final l'esprit reste le même. Mais outre l'esthétique, que vaut vraiment cette nouvelle génération ?


Lors de notre essai, nous avons passé l'essentiel de l'essai sur la version SX (intermédiaire) et un peu sur le DX. Et si les niveaux de finitions ne sont pas identiques, cela reste le même scooter. Une fois avoir cherché pendant 3 minutes comment ouvrir le coffre pour mettre quelques affaires et malgré le bouton bien visible, il faut savoir que le TMax demandera un peu de patience pour comprendre ses fonctionnalités : le frein de parking enclenché ? Il refusera de s'allumer et donc de déverrouiller le coffre. Enclencher les poignées chauffantes ? Il faudra naviguer dans les menus pour l'activer alors qu'une pression sur un bouton aurait suffi. Il y avait probablement plus de place sur les commodos, déjà rempli par ceux des diverses navigations. Bref, bien qu'intuitif, il faudra prendre un peu de temps pour bien tout prendre en main.


Essai Yamaha TMAX 530 2017 : disponible en 3 versions


Une fois à bord, la malédiction de la selle large est de retour. Et les nouvelles lignes augmentent encore son embonpoint de ce côté. Si au niveau du confort, on est vraiment bien, mon mètre soixante-dix me fait toucher le sol des bouts des pieds. Et pour les manœuvres à l'arrêt, il faudra se glisser sur le tunnel pour le bouger dès la moindre pente. La position est bonne, quoique les mains soient assez basses. Les grands gabarits présents sur notre essai ont signalé, en revanche, la présence de fatigue dans le dos au bout de quelques heures de roulage.

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Une fois en route, le gabarit du TMax disparaît totalement. La prise en main est aisée du moment que l'on est un habitué de la catégorie. On retrouve vite le comportement de son prédécesseur avec le bicylindre plein partout et qui se gère bien mieux sur les relances en bas régime sur le mode S que sur le mode T. Ce dernier au final ne serait utile qu'en cas de route détrempée pour offrir plus de souplesse en bas. La sonorité ne change pas, même avec un Akrapovic. Les fans du scooter apprécieront. Quand au comportement ? Et bien, on retrouve tout le peps et la réactivité que l'on connaît. On redécouvre avec plaisir les accélérations franches, les bonnes montées en régime et les reprises peu importe la vitesse. Les deux modes de conduite offrent donc un plus à une configuration déjà bien aboutie. Et la concurrence n'arrive toujours pas à le rattraper sur ce point. Il est d'ailleurs très facile de tenir des rythmes élevés sans forcément se rendre compte de sa vitesse avec une bulle qui protège parfaitement. Et sa vitesse de croisière tient plus du nombre à 3 chiffres, qu'à 2 chiffres. L'électronique n'est pas intrusive, même sur les freinages appuyés l'ABS tarde à se déclencher, mais n'ayant pas eu « l'occasion » d'être en situation d'urgence, difficile d'évaluer son seuil de déclenchement, idem pour le TCS (Traction Control).


Essai Yamaha TMAX 530 2017 : disponible en 3 versions


Côté partie cycle, le TMax est d'une efficacité inégalé dans la catégorie. Peu importe les conditions de roulage, les types de routes et l'état de l'enrobé, il met en confiance et se montre d'une grande stabilité. C'est le mélange parfait du confort sur les chocs, avec un ensemble suspensions/selle bien étudié et la stabilité en courbe, même à haute vitesse. Il suffit de faire l'expérience d'un virage long avec de fortes compressions pour ressentir que le châssis encaisse sans émettre un mouvement de bascule ou une perte d'encrage sur l'avant. Sur des enchaînements de virages rapides (ou le zig zag dans une circulation dense) sera un jeu d'enfant. Un simple coup de guidon placera le scooter où bon vous semble. Ne restera plus qu'à prendre en compte le gabarit pour se faufiler entre les voitures. L'ensemble du travail fait sur la partie cycle et d'injecter l'esprit de conception d'une moto dans un scooter est une véritable réussite. Le freinage n'est pas non plus en reste. L'attaque est plutôt douce, il faudra insister un peu pour avoir une bonne décélération, le mieux sera tout de même de coupler l'avant et l'arrière avec les deux leviers pour avoir la dose correcte.


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