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2. Honda CBR500R - Sur la route : fine lame.

Essai – Honda CBR500 R (2022) : mini-sportive aux grands espoirs

Un rapide tour de clef de contact et le bicylindre s’ébroue dans une mélodie assez discrète. Dès les premiers tours de roues, le sentiment général de légèreté de la machine vous file le sourire. Avec à peine, 192 kg sur la balance en ordre de marche, c’est un plus en ville. Avec un acceptable rayon de braquage et son centre de gravité placé assez bas, aucun problème pour se faufiler entre les files de voitures. De plus, le bicylindre de 471 cm se révèle assez onctueux et peu sonore à la manœuvre à bas régime, acceptant largement de reprendre sur le dernier rapport à 50 km/h. Plus tard, à mesure que le régime augmente sur le réseau secondaire, vous serez bercés par les remous d’air et une protection juste correcte. La petite bulle d’origine, vous préservera ainsi du vent jusqu’aux alentours de mi-torse, le casque et les épaules restant à l’air libre. Le bas du corps, est quant à lui plutôt bien couvert avec juste quelques petites turbulences sur les mollets.

Essai – Honda CBR500 R (2022) : mini-sportive aux grands espoirs

Dans cette situation, vous pourrez alors profiter des qualités de la partie cycle, la CBR500R étant bien suspendue ! Ferme juste ce qu’il faut à bas régime, cette moto est confortable au jour le jour en zone urbaine et périurbaine avec son lot de petits chaos sur la chaussée. Sur les petites routes ensuite, vous saurez à chaque instant où vous mettez vos roues avec un train avant précis, qui ne perd jamais en aptitude à mesure que le rythme s’accélère. Sur un élégant T de fourche supérieur taillé, on retrouve ainsi une nouvelle fourche inversée Showa Big Piston type SFF-BP (Separate Function Fork Big Piston) de ø 41 mm. Avec une répartition des masses qui évolue aussi légèrement, le pilote se retrouve un peu plus sur l’avant que précédemment (50,7 / 49,3 % , contre 50,1 / 49,9 % auparavant). L’arrière de son côté, n’est jamais à la traîne avec un amortisseur (réglable 5 positions en précharge) qui reçoit de nouveaux réglages pour matcher avec la fourche inversée. Avec le poids contenu de l’ensemble de la machine, vous pourrez ainsi passer vite en courbe et être efficace sans jamais voir apparaître de mouvements de caisse parasites ou autres effets indésirables une fois en appui en courbe. Cette Honda présente ainsi un bon accord général de suspension, rassurant pour les jeunes permis A2 et efficace pour ceux qui veulent prendre de l’angle. La CBR500R garde son cap, un point c’est tout !

Essai – Honda CBR500 R (2022) : mini-sportive aux grands espoirs

Et la mécanique dans tout ça me direz-vous ? Répondant évidemment aux normes Euro 5, le moulin voit ses améliorations apportées en 2019 reconduites, avec un travail particulier fait au niveau des courbes de puissance et des valeurs de couple particulièrement entre 3 000 et 7 000 tr/min. En résulte par rapport au modèle précédent, une amélioration de 4 % de ces valeurs sur cette plage et une puissance maximale de 35 kW délivrée à 8 600 tr/min, pour un couple de 43 Nm à 6 500 tr/min. De plus, pour le modèle 2022, toujours afin d’améliorer les performances et les valeurs de couple en particulier, la programmation du système d’injection PGM-FI a enfin été revue.

Essai – Honda CBR500 R (2022) : mini-sportive aux grands espoirs

Dans les faits, si la mécanique est ainsi douce et rassurante en ville comme nous avons déjà pu le voir, le revers de la médaille impose ensuite à plus haut régime, des accélérations assez linéaires jusqu’aux alentours des 6 000 tr/min. Passé ce cap, on découvre en revanche un regain de caractère jusqu’à la zone rouge, avec un petit sursaut de peps dans les montées en régime et une courbe qui voit cette fois-ci apparaître des envolées plus joyeuses et volontaires. On aurait alors tendance lors des virées sportives, à bien garder la machine assez haut dans les tours, pour profiter pleinement de toutes les qualités de cette mécanique. Sans être un foudre de guerre, vous pourrez ainsi rigoler avec cette CBR500R sur les parcours sinueux, tout en profitant d’une boîte de vitesses qui enclenche ses rapports avec précision et surtout un embrayage a glissement assisté d’une douceur… Un vrai bonheur au quotidien ! Avec sa consommation de moineau, vous pourrez enfin presque tutoyer les 400 km en parcours mixte avec le plein (17,1 l) et profiter d’un freinage de qualité avec du mordant et une belle réserve de puissance à l’avant. Cette CBR500R, se voit ainsi dotée de série de deux disques « pétales » de ø 296 mm (contre un disque auparavant !), avec étriers NISSIN 2 pistons à montage radial. Le simple disque arrière assoit de son côté correctement la machine.

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