KTM : le patron Stefan Pierer rappelle le chemin parcouru depuis 1992

Il y a peu, lorsque l’on parlait d’une marque de moto au sein de laquelle on s’exprimait dans la langue de Goethe, on désignait immanquablement le trigramme BMW. Mais à présent, il faut aussi prendre en compte trois autres lettres, de la même tonalité, mais avec un accent autrichien : KTM.

Une arrivée aux premières loges du marché mondial que ne s’est pas faite en un jour. Mais avec détermination. Stefan Pierer, a déclaré que la clé de cette croissance brutale a été l’arrivée de KTM dans le segment des machines routières. « J'ai repris KTM en 1992. Nous étions alors une petite usine de motos tout-terrain. À cette époque, nous avions 200 employés et nous vendions 7 000 motos par an, » explique le P.-D.G. de KTM.

« Nous nous sommes beaucoup concentrés sur le tout-terrain, et il nous a fallu beaucoup de temps pour gagner le Dakar la première fois, dix ans, et sept autres années pour dominer le championnat américain de Supercross ».

« Cela fait presque 20 ans que nous avons pris la décision stratégique d'entrer dans le monde des motos de route. Il nous a fallu une décennie pour être pris au sérieux et acceptés sur ce marché », confesse Pierer, ajoutant que « nous avons développé les bons produits ».

« Nous venons de terminer notre huitième année de record en vendant plus de 261 500 motos pour la première fois. Il est donc clair que nous devions aller sur le marché de la moto de route. En fin de compte, cela incluait la participation au Championnat du Monde MotoGP, car il fallait prendre des risques sur la piste et se battre contre les meilleurs du monde ».

On notera aussi que l’alliance faite avec la marque Bajaj a aussi contribué à la réussite de KTM en lui ouvrant les marchés émergents.